Tel était le montant de la dernière estimation obtenue par la Ville dans ce dossier, et c’est sur cette base qu’elle a procédé, au mois de septembre, à un nouvel appel d’offres pour la réhabilitation environnementale du terrain du 1090, des Cascades.
Or, c’est un contrat de 369 093 $ que le conseil municipal a octroyé le 14 octobre à la firme Gersol Construction, de Saint-Roch-de-Richelieu, au cours d’une brève séance extraordinaire. Comme près de la moitié de la facture sera assumée par le gouvernement du Québec dans le cadre du programme ClimatSol, l’opération ne devrait coûter qu’environ 185 000 $ à la Ville de Saint-Hyacinthe.
Au mois d’août, lors de la visite du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, il avait été question d’une contribution gouvernementale de 240 000 $ dans le cadre de travaux de 500 000 $. Mais étant donné le résultat de ce deuxième appel d’offres, la subvention promise sera probablement rajustée à la baisse.
À la fin de l’été 2013, au terme d’un premier appel d’offres, la Ville avait rejeté les soumissions reçues parce qu’elle les jugeait trop élevées. La plus basse, celle soumise par Transport Raynald Boulay, de Saint-Hyacinthe, se chiffrait à 283 690 $, alors que selon la première estimation, le coût des travaux ne devaient pas excéder 220 000 $. En n’accordant aucun contrat à cette occasion, la Ville avait du même coup renoncé à une subvention de 110 554 $ du programme ClimatSol.
Au plan financier, la Ville n’aura donc rien gagné à retarder la remise en état du site du 1090, des Cascades. Ce terrain a été contaminé aux hydrocarbures au cours de la période 1932-1990, durant laquelle il a été occupé par un garage, puis par la station-service Courtemanche et Frères à partir de 1955.
Comme la Ville a déjà investi 225 000 $ dans l’achat de l’immeuble et payé 6 670 $ pour faire démolir la bâtisse, elle aura consacré plus de 400 000 $ à la remise en état de cet emplacement commercial, malgré la subvention à venir.