La Ville de Saint-Hyacinthe a procédé à l’inauguration des lieux jeudi soir dernier, un peu plus d’un an après le lancement, dans la controverse, des travaux de transformation et d’agrandissement du vieux couvent des Soeurs de la Charité.
Souriant, le parrain du projet, Bernard Barré, jubilait sous cap en accueillant les invités à la cérémonie officielle. « En 26 ans au conseil, c’est ma plus belle soirée. Tout le monde va dire : wow!, que c’est beau! », a confié au COURRIER le conseiller du district La Providence.
M. Barré n’est jamais parvenu à faire l’unanimité autour de son projet de pavillon culturel hors centre-ville. Juste avant les élections municipales de l’automne 2013, une pétition de 1 340 noms avait été déposée contre le projet par la SDC du centre-ville et les conseillers Sylvie Adam, David Bousquet et Alain Leclerc s’étaient opposés au lancement des travaux.
9,5 millions $
Tout avait commencé par une transaction de 2 millions $ conclue avec le Groupe Robin à l’automne 2011 et par laquelle la Ville a fait l’acquisition du bâtiment du 1675, Saint-Pierre Ouest et de 38 526 mètres carrés de terrain. Trois ans plus tard, la facture totale approche les 10 millions $. « On est aux alentours de 9,5 millions $. On n’a pas eu de mauvaises surprises et d’ici un an, on aura tout payé. Il y a toujours quelqu’un qui n’est pas content, mais on n’est pas nerveux. Il n’y a pas un site plus approprié que celui-là pour loger nos organismes culturels. Cet endroit est magique, et il est béni, tiens! », a ajouté Bernard Barré.