Supporté depuis 10 ans par la Fondation du Cégep, ce « laboratoire en garderie » deviendra une façon permanente d’enseigner et incluse dans le cursus scolaire des étudiants en TEE d’ici cinq ans, se réjouit Lise Tétreau, enseignante et responsable de la Halte-garderie.
Pour le moment, deux enseignants du programme devaient être libérés afin qu’ils puissent encadrer et superviser les élèves stagiaires de la Halte-garderie.
Cette initiative mise sur pied par Mme Tétreau vise à développer les compétences des futures éducatrices en contact avec des enfants issus de familles défavorisées, lesquels représentent de 10 à 15 % de la clientèle des services de garde, en moyenne.
La somme offerte par Avenir d’enfants permettra également à Mme Tétreau et son équipe de « faire l’analyse de la méthode pédagogique et d’évaluer ses retombées sur les étudiants, les parents et les enfants ».
C’est la chercheuse à l’Université du Québec à Montréal, Nathalie Bigras, qui sera responsable de documenter le programme.
« La Halte-garderie est, je crois, une bonne intuition pédagogique. Mais, une intuition pédagogique n’est valide que lorsqu’elle est mesurée », souligne Lise Tétreau.
Étant donné que la Halte-garderie est un projet unique au Québec, le montant reçu servira également à implanter un lieu de stage similaire dans les autres cégeps offrant le programme de TEE. Cette volonté est d’ailleurs reconnue comme un transfert et une appropriation de connaissances pour Avenir d’enfants.
« La Fondation tente de faire une différence pour les enfants défavorisés afin qu’ils arrivent prêts à l’école. Il est essentiel de soutenir ces enfants quand les parents vivent des situations de vulnérabilité », affirme Julie Meloche, directrice Partenariats et innovations pour Avenir d’enfants.