Cette cure de rajeunissement cherche tant à attirer la jeune clientèle que rendre la recherche agréable pour tous. Il a fallu un an à Paul Foisy, vice-président du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, et A3 Communications pour créer ce nouvel outil de recherche.
Des kilomètres d’archives numérisées appartenant au Centre d’histoire maskoutain se trouvent désormais en ligne. « La navigation s’effectue par des logos pour un impact visuel maximal », explique M. Foisy.
Le site Internet se concentre pour l’instant sur les archives concernant la Ville de Saint-Hyacinthe. Mais ce dernier traitera également des municipalités avoisinantes.
« Avec la numérisation des archives, tout le monde a accès à l’histoire de Saint-Hyacinthe, peu importe où l’on se trouve au Québec ou dans le monde », ajoute David Bousquet, trésorier du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe.
Les chroniques publiées dans LE COURRIER de Saint-Hyacinthe et écrites par le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe pourront également être consultées sur le site Internet trois semaines après leur parution dans le journal. Cette entente souligne une collaboration de quarante ans entre le Centre d’histoire et le journal maskoutain.
Un don numérique
Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe verra sa collection d’archives s’agrandir avec les publications du journal LE COURRIER de Saint-Hyacinthe en version numérisée, pour la période de 1920 à 1980. Ce don inclut les éditoriaux d’Harry Bernard, écrivain, chercheur et ancien rédacteur en chef du COURRIER de 1923 à 1970.
« Harry Bernard est une figure importante de la littérature au Québec. Il a gagné de nombreux prix que peu d’auteurs se sont vus accorder, dont le Prix David à trois reprises », raconte Benoit Chartier, éditeur du COURRIER de Saint-Hyacinthe.
Au total, ce sont 55 000 épreuves que LE COURRIER a donné à la Société d’histoire de Saint-Hyacinthe et qui pourront être consultées sur le nouveau site Internet. S’ajouteront ultérieurement à la banque de données, les articles de journaux couvrant la période de 1853 à 1920, puis de 1980 à aujourd’hui.
À l’ère des réseaux sociaux
Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe a désormais lui aussi sa propre page Facebook. Des publications seront mises en ligne régulièrement.
« Cela nous permet de répondre aux besoins d’une clientèle plus mobile et plus jeune, précise M. Foisy. Nous avons jusqu’à maintenant plus de 600 abonnés à notre page et visons en atteindre 1000. »
Les personnes intéressées pourront également s’abonner à l’infolettre du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe via le site Internet à l’adresse chsth.com. Une publication sera envoyée aux abonnés tous les mois.