Près de trois semaines après l’élection, le Québec est en attente des décisions initiales du premier ministre Couillard et elles ne devraient pas tarder.
Le temps du « pilotage automatique » a assez duré et il doit faire face à la musique maintenant!D’abord, nommer les ministres, en s’assurant que les élus ne se retrouveront pas sous les feux de la Commission Charbonneau dans les mois à venir.Sans oublier l’incontournable nécessité de la parité hommes-femmes; ou à tout le moins le plus près possible de la vertu du principe.Ensuite, il y a fort à parier que la situation économique du Québec est pire que le premier ministre l’imaginait durant la campagne.Il semble bien, selon les analystes, qu’il est urgent de s’en occuper au point d’en faire une priorité « prioritaire ».Cela signifie des compressions encore plus sévères que prévues; ce qui cadre mal avec les promesses électorales faites à la population.Celles-ci devraient faire mal, très mal.Ainsi que la création de richesses, corollaire indispensable et véritable solution incontournable pour aujourd’hui et pour demain.Ici encore, ce ne sont pas les vagues promesses – qu’elles touchent le Nord ou le couloir du Saint-Laurent – qui combleront cette nécessité.Pas plus que la seule nomination d’un ministre, quelle que soit sa compétence ou sa feuille de route.L’équation de base reste inchangée : le succès sera basé sur plus de richesse et moins de dépenses; tout en sachant que la rigueur excessive a prouvé qu’elle était souvent stérile à ce chapitre.Enfin, et en dépit de ce qui précède et qui offre matière à un travail à plein temps, il y a tous les dossiers courants, oubliés ou carrément balayés sous le tapis depuis des mois.Le temps de l’action véritable, c’est maintenant!