Le divorce semble être définitivement prononcé entre Marc Bibeau, propriétaire de l’Hôtel des Seigneurs et du centre des congrès, et les employés syndiqués en grève depuis bientôt deux ans.
Les employés ont rejeté massivement les dernières offres patronales, abandonnant du même coup leurs prestations de grève et leur piquetage.
L’heure est au reclassement du personnel… et au découragement municipal.
Prise entre deux positions irréconciliables, la Ville de Saint-Hyacinthe est un spectateur impuissant. Elle ne peut, tout comme nous, que constater et déplorer les ravages à notre économie, des ravages provoqués par l’arrêt du tourisme d’affaires.
En conférence de presse, le maire de Saint-Hyacinthe a eu du mal à cacher sa déception. Saint-Hyacinthe se retrouve plus que jamais à la merci de Marc Bibeau, accessoirement propriétaire des Galeries St-Hyacinthe.
Claude Corbeil a mentionné qu’il reviendrait devant la presse incessamment pour présenter les grandes lignes d’un projet structurant, en concertation avec le comité de relance du tourisme d’affaires. On lui souhaite bonne chance puisque, lundi, M. Bibeau a confirmé à M. Corbeil son ouverture à poursuivre les démarches de négociation avec le syndicat en vue d’une relance. Les autorités municipales ne sont donc pas plus avancées. Elles sont à la remorque des décisions, voire de l’absence de décisions de M. Bibeau. Et de toute évidence, il ne semble pas pressé de rentabiliser son plus récent investissement, même si les Galeries souffrent comme tous les autres commerces de l’arrêt du tourisme d’affaires. Tant que l’espoir d’une réouverture subsiste, tous les plans B, C ou D de ce monde n’auront pas beaucoup de sens. Aucun promoteur ou prêteur sérieux ne voudra s’engager dans un autre projet avec le spectre d’une improbable, mais réelle, réouverture de l’hôtel et du centre de congrès. Cul-de-sac à l’horizon.
Claude Corbeil a mentionné qu’il reviendrait devant la presse incessamment pour présenter les grandes lignes d’un projet structurant, en concertation avec le comité de relance du tourisme d’affaires. On lui souhaite bonne chance puisque, lundi, M. Bibeau a confirmé à M. Corbeil son ouverture à poursuivre les démarches de négociation avec le syndicat en vue d’une relance. Les autorités municipales ne sont donc pas plus avancées. Elles sont à la remorque des décisions, voire de l’absence de décisions de M. Bibeau. Et de toute évidence, il ne semble pas pressé de rentabiliser son plus récent investissement, même si les Galeries souffrent comme tous les autres commerces de l’arrêt du tourisme d’affaires. Tant que l’espoir d’une réouverture subsiste, tous les plans B, C ou D de ce monde n’auront pas beaucoup de sens. Aucun promoteur ou prêteur sérieux ne voudra s’engager dans un autre projet avec le spectre d’une improbable, mais réelle, réouverture de l’hôtel et du centre de congrès. Cul-de-sac à l’horizon.
La Ville et le comité de relance doivent-ils se tourner les pouces pour autant? Non. Les solutions à l’impasse actuelle sont peu nombreuses, mais elles existent dans la mesure où la Ville estime qu’elle a absolument besoin de 200 chambres supplémentaires et d’un centre de congrès. Si c’est le cas, il faut rapidement s’asseoir avec Marc Bibeau pour le forcer à bouger, voire même l’encourager et le soutenir dans ses projets de relance ou de reconversion des lieux en tour de bureaux en lui facilitant le travail.
Et tant qu’à faire, il faudrait aussi vérifier son intérêt à résoudre notre problème actuel par la construction d’un tout nouveau complexe hôtelier sur les terrains des Galeries. Au lieu d’investir des millions de dollars dans une rénovation, Marc Bibeau pourrait peut-être faire un pied de nez au syndicat, bâtir à neuf et innover avec la construction d’un hôtel et d’un centre de congrès rattachés à un centre commercial régional.
Mais si la solution ne vient pas de la famille Bibeau, elle pourrait peut-être venir de la famille Robin et d’un complexe construit sur le terrain voisin du Holiday Inn.
Les terrains prêts à accueillir un hôtel et un centre de congrès se comptent d’ailleurs sur les doigts d’une seule main chez nous. La Ville devrait en faire l’inventaire, voir à qui ils appartiennent et vérifier si les propriétaires souhaitent les vendre ou les développer.
On pourrait aussi lancer un appel d’offres pour dénicher des partenaires avec lesquels danser ou s’entendre de gré à gré avec un promoteur privé comme ce fut le cas avec Syscomax avec la construction des trois glaces. Mais dans tous ces scénarios, il est clair que Marc Bibeau devra bouger le premier et que la Ville devra mettre de l’argent ou des incitatifs financiers alléchants sur la table. La question est de savoir jusqu’où nos élus sont prêts à aller. La réponse à cette ultime question ne se trouve pas à la table du comité de relance, mais bien à celle du conseil de ville. C’est là que ça va se jouer.