16 octobre 2014 - 00:00
Pas de politique pour moi
Par: Benoit Chartier
Ernest J. Chartier, propriétaire du Courrier de Saint-Hyacinthe de 1932 à 1954 et député de Saint-Hyacinthe de 1944 à 1954.

Ernest J. Chartier, propriétaire du Courrier de Saint-Hyacinthe de 1932 à 1954 et député de Saint-Hyacinthe de 1944 à 1954.

Ernest J. Chartier, propriétaire du Courrier de Saint-Hyacinthe de 1932 à 1954 et député de Saint-Hyacinthe de 1944 à 1954.

Ernest J. Chartier, propriétaire du Courrier de Saint-Hyacinthe de 1932 à 1954 et député de Saint-Hyacinthe de 1944 à 1954.

Depuis 1928, trois générations de Chartier ont été activement impliquées dans l’industrie des médias et tout particulièrement dans l’édition de journaux. Sauf erreur, il s’agit sans doute de la plus longue tradition familiale dans ce domaine au Québec.

D’ailleurs, c’est avec beaucoup de fierté que j’ai repris le flambeau de ces deux bâtisseurs qu’étaient mon grand-père Ernest J. Chartier et mon père Denis Chartier à la tête de deux des plus illustres fleurons de la presse hebdomadaire au Québec, à savoir Le Courrier de Saint-Hyacinthe et Le Clairon de Saint-Hyacinthe.

Force est de constater que le Québec, tout comme nos médias écrits ou électroniques d’ailleurs, a beaucoup évolué depuis les années 1940 et 1950. À cette époque, mon grand-père a été propriétaire du Courrier de Saint-Hyacinthe de 1932 à 1954 et député provincial de Saint-Hyacinthe de 1944 jusqu’à son décès en 1954.

Chaque jour, en tant qu’éditeur de médias indépendants et fiers de l’être, je suis en mesure de constater le rôle considérable et l’importance primordiale des médias dans une société ouverte et démocratique comme la nôtre et je m’enorgueillis de pouvoir y apporter ma modeste contribution. Cela dit, jamais il ne me viendrait à l’idée de faire en plus de la politique active que ce soit au niveau municipal, provincial et national.

J’ai personnellement fait le choix de contribuer à l’avancement du Québec d’une autre façon que par la voie politique et je m’en porte très bien. Je vais donc laisser le soin à nos parlementaires de faire leur travail et à Pierre-Karl Péladeau de tenter de démontrer toute la pertinence et la cohérence de son implication politique.

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