Le ministère des Transports du Québec (MTQ) en a donné l’assurance en début de semaine. « Il y a remobilisation sur le chantier depuis jeudi dernier. L’entrepreneur général est en train de finaliser les remblais d’approche et va ensuite asphalter les approches en prévision de l’ouverture prochaine du pont, c’est-à-dire dans les meilleurs délais », a indiqué au COURRIER Véronique Lamarre, porte-parole du MTQ pour l’Est de la Montérégie.
Elle a précisé que le Ministère allait communiquer la date d’ouverture dès que celle-ci serait connue.
Reconstruit par la firme Bricon, de Saint-Bruno-de-Montarville, en vertu d’un contrat de 1,2 million $ qui lui a été octroyé au mois d’août 2014, le pont Ménard devait être livré le 2 novembre. Mais l’entrepreneur ayant pris du retard sur l’échéancier, le décoffrage du béton n’a pu avoir lieu que le 25 novembre.
C’est alors que la découverte de cavités appelées « nids d’abeilles » et d’autres imperfections dans les joints de coulée a convaincu les représentants du Ministère que des analyses devaient être effectuées pour vérifier le degré de solidité du pont.
« Les analyses ont montré que la structure est sécuritaire, mais que les nids d’abeilles et les joints de coulée diminuent la durabilité de l’ouvrage et nécessitent des correctifs. Lorsque le pont sera ouvert, le Ministère déterminera quels travaux sont requis », a ajouté Mme Lamarre.
Elle a précisé que la circulation sur ce pont enjambant le ruisseau Rouge devrait pouvoir se faire normalement jusqu’en juin, mais qu’il n’y a rien d’assuré pour la suite des choses. « Peut-être que les travaux correctifs entraîneront d’autres entraves », a-t-elle dit.
Comme il n’a pas livré le pont à la date prévue, l’entrepreneur général écope une pénalité de 2 000 $ par jour depuis le 3 novembre, et il en sera ainsi jusqu’à l’ouverture du pont.