14 mai 2015 - 00:00
Réaction allergique
Ses collègues de la PHD lui sauvent la vie
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Les collègues de l’éducatrice spécialisée de la PHD, Audrey Dubreuil, n’ont pas hésité à lui ­injecter deux Épipen alors qu’elle était victime d’une allergie alimentaire.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les collègues de l’éducatrice spécialisée de la PHD, Audrey Dubreuil, n’ont pas hésité à lui ­injecter deux Épipen alors qu’elle était victime d’une allergie alimentaire. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les collègues de l’éducatrice spécialisée de la PHD, Audrey Dubreuil, n’ont pas hésité à lui ­injecter deux Épipen alors qu’elle était victime d’une allergie alimentaire.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les collègues de l’éducatrice spécialisée de la PHD, Audrey Dubreuil, n’ont pas hésité à lui ­injecter deux Épipen alors qu’elle était victime d’une allergie alimentaire. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Victime d’une réaction allergique, l’éducatrice spécialisée de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme (PHD), Audrey Dubreuil, doit la vie à ses collègues qui n’ont pas hésité à lui injecter pas une, mais bien deux doses d’épinéphrine en attendant l’arrivée des ambulanciers.

L’incident est survenu le 19 décembre 2014, au cours du party de Noël du ­personnel de la PHD.

Environ une heure après le repas, Mme Dubreuil s’est mise à ressentir de la congestion au niveau des voies nasales et à sentir ses lèvres enfler. « En moins de deux minutes, tout a dégénéré », se ­souvient la jeune femme de 26 ans, qui croit avoir réagi à la présence de pommes dans la sauce pour la viande.

Après s’être retirée dans une classe avec une autre éducatrice, Mme Dubreuil s’est évanouie en raison du choc anaphylactique. Si la panique a gagné certains de ses collègues, l’un d’entre eux, un enseignant en éducation physique, n’a pas ­hésité à lui injecter une première Épipen.

Au téléphone avec les services ­d’urgence, on a indiqué à ce même ­collègue de donner une seconde dose d’épinéphrine à Mme Dubreuil.

Les ambulanciers, dépêchés sur les lieux très rapidement, peinaient à ­l’intuber et ont choisi de lui injecter à nouveau de l’adrénaline lors du transport vers l’hôpital Honoré-Mercier.

Au total, Audrey Dubreuil a reçu 5 doses d’épinéphrine avant que son visage commence à désenfler et que sa respiration se stabilise. « À la 4e injection, j’ai vraiment eu l’impression que mon coeur allait s’emballer et me lâcher », témoigne-t-elle.

Enceinte

« Les ambulanciers ont affirmé que si mes collègues ne m’avaient pas donné les deux premières Épipen, je serais morte », souligne Audrey Dubreuil, reconnaissante.

Les 23 personnes qui ont aidé Mme ­Dubreuil dans ce moment crucial n’ont pas seulement sauvé sa vie, mais aussi celle de son poupon, dont elle ne ­soupçonnait pas encore l’existence au moment de ­l’incident.

« Il ne faut pas s’isoler comme je l’ai fait lorsqu’on est victime d’une réaction ­allergique. C’est souvent un réflexe de s’éloigner pour ne pas déranger les autres, mais c’est très dangereux », conscientise l’éducatrice spécialisée.

À la suite de cet incident, la PHD s’est dotée de trois Épipen, réparties à ­différents endroits dans l’école. La ­direction en a aussi profité pour ­sensibiliser les élèves et le personnel à l’utilisation de l’auto-injecteur.

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