Avant l’entrée en vigueur de la réforme, qui a donné naissance au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est (fusion des CSSS Richelieu-Yamaska, Pierre-de-Saurel, Pierre-Boucher et du Centre jeunesse de la Montérégie), l’hôpital de Saint-Hyacinthe comptait 67 postes de cadre visés par les abolitions.
De ce nombre, trois postes étaient vacants, ce qui porte l’équipe à 62 gestionnaires depuis le 1er avril. Tous les postes ont toutefois été reconduits sur une base intérimaire pour le moment, a précisé la conseillère en communication du CISSS, Véronique Dumont.
Tel que stipulé par la Loi 10, le CISSS Montérégie-Est a procédé à l’embauche d’un directeur des ressources financières et un directeur des affaires juridiques, des communications et des ressources humaines.
Mme Dumont n’a pas voulu spécifier quelles directions avaient été touchées par l’abolition des deux postes de cadres supérieurs.
La somme de 297 000 $, versée en primes de fin d’emploi, correspond à une indemnité de quatre mois de salaire par année de service continu, jusqu’à un maximum de douze mois.
4,7 M$ en compressions
Pour sa première année à la tête du CISSS Montérégie-Est, la PDG, Louise Potvin, devra composer avec un budget amputé de 15 M$ en 2015-2016.
Ces compressions devraient s’élever à 4,7 M$ pour Saint-Hyacinthe, 2,4 M$ pour Sorel-Tracy, 5,9 M$ pour Longueuil pour le Centre jeunesse de la Montérégie.
Le budget total du CISSS Montérégie-Est se chiffre à 870 M$.
« Il s’agit d’une estimation par la direction des coupures selon les budgets du gouvernement, car les allocations n’ont pas encore été finalisées par Québec. Puisque c’est préliminaire, on ne peut pas encore s’avancer sur les avenues retenues pour atteindre l’équilibre », a indiqué Véronique Dumont.
Elle a toutefois souligné que des mesures telles que la réduction de la main-d’oeuvre indépendante, la réduction des heures supplémentaires et l’optimisation des ressources avaient déjà été identifiées.