Militant contre la cruauté animale, Frédéric Thériault a grimpé sur une petite plate-forme située en haut d’un lampadaire de plusieurs mètres.
Au sommet de celui-ci, l’homme a déroulé une banderole où l’on pouvait lire « abolissons les rodéos ». Ce militant a répété plusieurs fois ces mots à l’aide d’un porte-voix.
Au sol, deux autres activistes s’étaient menottés à la massive clôture située à l’avant des estrades pour exprimer leur opposition à la tenue de rodéos.
« Ces activistes avaient fait diversion. Policiers, ambulanciers et pompiers furent dépêchés sur les lieux pour gérer cette situation », indique François Brouillard, directeur général de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe.
L’homme perché au haut du lampadaire est redescendu de lui-même, après que les policiers aient discuté un certain temps avec lui. La Sûreté du Québec a ensuite procédé à son arrestation pour avoir troublé la paix et l’ordre public, de même pour les deux autres personnes qui s’étaient menottées à une clôture en guise de protestation. Tous trois ont été libérés via une promesse à comparaître ultérieurement.
L’association Terriens a revendiqué sur les réseaux sociaux cette action et considère que les animaux sont soumis à du stress et d’intenses souffrances lors des épreuves de rodéo.
« Il est grand temps que Saint-Hyacinthe reconnaisse les souffrances extrêmes et non nécessaires que génèrent les rodéos et que le maire décide d’abolir de son territoire ces pratiques dépassées », peut-on lire dans un document mis en ligne.
Le groupe Terriens invite la population à signer une pétition qu’il compte adresser au maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil.
« Lors de ces épreuves, je crois que celui qui risque le plus de se blesser est le cow-boy. Les animaux utilisés pour le rodéo sont coûteux et entraînés spécialement. Les propriétaires des bêtes m’ont assuré qu’ils prenaient grand soin de leurs animaux », précise M. Brouillard.