Brigitte Sansoucy a donc décidé pour des raisons de transparence et d’éthique de suspendre temporairement ses activités publiques de conseillère municipale durant la campagne en cours, sans toutefois renoncer aux fonctions de conseillère du district Saint-Sacrement qu’elle assume depuis 2009.
Elle demeure donc disponible pour répondre aux questions et aux demandes des Maskoutains et elle continuera d’assurer le lien avec l’administration municipale. Mais elle ne participera plus aux comités pléniers, ni aux séances publiques du conseil municipal jusqu’à l’élection du 19 octobre. Un élu peut d’ailleurs s’absenter des séances publiques pendant 90 jours sans s’exposer à la destitution.
Même si la loi électorale lui aurait permis de mener de front les deux rôles, elle dit agir ainsi par respect envers les électeurs. « J’aime quand les choses sont claires et je veux éviter toute confusion, a-t-elle confié au COURRIER. Je mets donc en veilleuse uniquement ma vie publique municipale. Quand je participerai à une activité publique dans mon comté au cours des prochaines semaines, ce sera à titre de candidate du NPD et non en tant que conseillère municipale. Il va de soit que j’assumerai les dépenses associées à ces activités et qu’elles seront inscrites au registre des frais de campagne et non refilées par la bande au conseil municipal. »