Environ 150 militants triés sur le volet s’étaient rassemblés au Domaine de l’érable pour entendre le premier ministre sortant, au tout début d’une courte tournée en sol québécois en vue de l’élection du 19 octobre.
Devant un parterre surchauffé et gagné à sa cause, Stephen Harper a insisté sur les grands enjeux de l’actuelle campagne et le choix qui s’offre aux Canadiens. « L’enjeu est clair, a-t-il dit. Il faudra choisir entre la sécurité et le risque, et entre l’expérience et l’inconnu », en estimant représenter la sécurité et l’expérience.
Il a invité les citoyens de Saint-Hyacinthe/Bagot de même que tous les Québécois à revenir à la table de décision, eux qui depuis 22 ans envoient à chaque élection fédérale une majorité de députés dans l’opposition. Ces derniers se font élire avec « des promesses extravagantes, mais reviennent toujours les mains vides ».
« Ce ne sont que les députés conservateurs qui ont livré la marchandise au Québec, a lancé le chef conservateur. Voilà toute une génération perdue dans l’opposition stérile et inefficace qui regarde le train passer. »
Stephen Harper a abordé l’état de l’économie mondiale, en insistant sur le fait que le résultat de la prochaine élection aura des conséquences sur toute l’économie du pays. « Avec un gouvernement conservateur prudent et rigoureux, on va dans la bonne direction. Il n’y a jamais eu autant de Canadiens au travail qu’aujourd’hui. »
Défendre la gestion de l’offre
Vantant les nombreuses ententes commerciales signées à l’étranger par son gouvernement, M. Harper a souligné que l’ouverture de ces nouveaux marchés en Asie et en Europe laissait présager de nouveaux emplois dans le comté et au pays.
Il s’est toutefois empressé d’ajouter que son gouvernement avait toujours défendu la gestion de l’offre et qu’il allait continuer de le faire, une affirmation lourde de sens dans le comté agricole de Saint-Hyacinthe/Bagot. Le milieu économique maskoutain a d’ailleurs récemment affiché publiquement sa grande préoccupation à l’égard de toute entente qui pourrait affaiblir le système de gestion de l’offre.
Outre cette déclaration plus locale que les autres, le chef conservateur n’avait rien de particulier à offrir aux Maskoutains, aucune promesse, ni engagement.
Il a toutefois mentionné que son gouvernement avait contribué ces dernières années à divers projets d’infrastructures, dont la construction du centre aquatique, et aidé diverses entreprises de la Cité de la biotechnologie, sans oublier Barry Callebaut à Saint-Hyacinthe et Beaulieu à Acton Vale. « L’élection du 19 octobre n’est pas tant une occasion d’apprécier le passé, que de décider [du parti] qui est le mieux préparé pour assurer la sécurité et la prospérité du pays », a résumé M. Harper, avant de déplorer l’inexpérience et l’improvisation du chef libéral et le risque que représente l’option néodémocrate du chef Tom Mulcair. « L’avenir du pays n’est pas une loterie, ce n’est pas le moment de jouer avec notre économie. On a besoin d’un gouvernement solide et stable, un gouvernement conservateur », a conclu Stephen Harper avant de quitter la salle sans répondre à aucune question des journalistes locaux ou nationaux.Cet appui de taille a toutefois semblé fouetter les troupes et le candidat conservateur du comté, Réjean Léveillé. « Je suis touché par la présence de mon chef, j’y vois une certaine reconnaissance de mon engagement », a dit l’ex-journaliste qui a découvert des gens « inspirants » dans les rues et les champs de sa circonscription.Précisons que la visite de Stephen Harper dans le comté de Saint-Hyacinthe pendant la campagne électorale n’est pas un gage de succès assuré. Le premier ministre sortant était également venu appuyer son candidat, le sénateur Jean-Guy Dagenais, en 2011.Ce dernier avait terminé bon troisième derrière la candidate du Bloc québécois et très loin de la députée élue du NPD, Marie-Claude Morin.
Cet appui de taille a toutefois semblé fouetter les troupes et le candidat conservateur du comté, Réjean Léveillé. « Je suis touché par la présence de mon chef, j’y vois une certaine reconnaissance de mon engagement », a dit l’ex-journaliste qui a découvert des gens « inspirants » dans les rues et les champs de sa circonscription.
Précisons que la visite de Stephen Harper dans le comté de Saint-Hyacinthe pendant la campagne électorale n’est pas un gage de succès assuré. Le premier ministre sortant était également venu appuyer son candidat, le sénateur Jean-Guy Dagenais, en 2011.
Ce dernier avait terminé bon troisième derrière la candidate du Bloc québécois et très loin de la députée élue du NPD, Marie-Claude Morin.