« Gaston St-Roch était un visionnaire. Sans lui, l’Hôpital Honoré-Mercier n’aurait pas atteint le calibre d’aujourd’hui », estime le Dr Gilles Brien, président du conseil d’administration de la Fondation Honoré-Mercier.
Peu avant son décès, M. Brien avait d’ailleurs invité M. St-Roch à participer à une rencontre en compagnie des deux autres membres fondateurs de la Fondation Honoré-Mercier qui sont Gilles Groulx (ancien directeur général de l’Hôpital Honoré-Mercier) et le Dr René Perrault.
Depuis sa création en février 1982, la Fondation Honoré-Mercier a amassé 23 M$ en dons qui ont servi à acquérir des équipements médicaux spécialisés.
Outre son implication au sein de la Fondation, Gaston St-Roch a aussi siégé au conseil d’administration du Centre hospitalier Honoré-Mercier et occupé la présidence du Comité de construction de l’hôpital au tournant des années 1970.
Caisse Bourg-Joli
En tant que gestionnaire, M. St-Roch s’était également illustré dans le milieu financier maskoutain en devenant, en 1957, gérant fondateur de la Caisse populaire Bourg-Joli, qui était située sur l’avenue Sainte-Anne. Il a pris sa retraite des Caisses Desjardins en 1984.
« Son premier but dans la vie était de servir la population. La Caisse populaire Desjardins représentait pour lui le service aux membres », se souvient son beau-fils, Claude L’Écuyer, ancien député adéquiste de Saint-Hyacinthe.
En 1973, Gaston St-Roch avait accédé à la présidence de la Fédération des Caisses populaires de Richelieu-Yamaska.
« M. St-Roch avait un souci constant d’aider les familles maskoutaines à améliorer leur sort. C’était une personne très impliquée dans la communauté », a commenté Claude Marchesseault, qui a oeuvré pendant 41 ans pour Desjardins.