« En raison des attentats, la marche de Paris a été annulée. Spontanément, beaucoup de villes ont décidé d’organiser leur propre marche. Les terroristes veulent semer la peur, mais nous, on va marcher quand même! », a lancé à la foule Jacques Tétreault, président du Comité de citoyens citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM).
La marche pour le climat a été organisée en quelques jours grâce à l’initiative de l’étudiante au Cégep de Saint-Hyacinthe et membre du Club enVIEro du collège, Alicia Ménard.
À seulement 18 ans, cette jeune militante pour l’environnement souhaite faire bouger les gens. « Je veux que les citoyens prennent des initiatives personnelles pour préserver l’environnement. Par exemple, faire attention à sa consommation en achetant local ou encore marcher davantage au lieu d’utiliser la voiture. Quand j’ai vu qu’il y avait un mouvement mondial, je me suis dit, pourquoi pas faire une marche à Saint-Hyacinthe aussi? » a-t-elle exprimé.
C’est donc sous les premiers flocons de neige de la saison que les 130 Maskoutains ont entamé le parcours de 1,6 km prévu dans les rues du centre-ville de Saint-Hyacinthe. Slogans et pancartes étaient au rendez-vous pour bien faire passer le message.
« Cette marche est destinée à toute la population qui désire envoyer un message de support à nos dirigeants réunis à Paris dans le cadre de ces discussions. Nous voulons signifier clairement à nos politiciens qu’ils doivent trouver un terrain d’entente pour assurer la survie même de l’humanité sur notre planète. Nous sommes à minuit moins deux minutes en ce qui concerne les changements climatiques », avait prévenu M. Tétreault à la veille de l’activité.
Un discours qui ne semble pas être tombé dans l’oreille d’un sourd puisque la députée fédérale de Saint-Hyacinthe, Brigitte Sansoucy, a indiqué que « les changements climatiques représentent la plus grande menace de notre planète. Il faut que nous posions des actions concrètes, mesurables et incluses dans des lois sinon ce ne sera que de belles paroles et il est trop tard pour les belles paroles ».
Des représentants de la Ville, de la MRC, du diocèse, de la Corporation de développement communautaire et la députée provinciale de Saint-Hyacinthe ont également pris part à l’activité.