« Je suis extrêmement satisfait du résultat. Cela démontre que les enseignants en ont plein le dos de porter le système d’éducation à bout de bras », a affirmé le président du SEVM, Luc Beauregard.
L’instance syndicale a qualifié de participation historique la présence des 647 membres réunis en assemblée générale extraordinaire mardi soir à la Salle chez Jacques, à La Présentation, afin de se prononcer sur le scrutin.
Les six journées de grève seront utilisées de façon rotative, tant au niveau régional que national. Celles-ci ont été votées sur la base du Front commun syndical, lequel regroupe 400 000 employés des secteurs public et parapublic.
D’après Luc Beauregard, il faudra attendre au 2 octobre avant de savoir si la majorité des membres du Front commun se sont prononcés en faveur de la grève.
« Il est temps que le gouvernement s’implique dans la négociation et qu’il démontre que l’éducation est une priorité au Québec », a réitéré M. Beauregard, soulignant au passage que l’été n’avait nullement refroidi les ardeurs des syndiqués.
Mobilisation du personnel de soutien
La mobilisation des enseignants avait déjà trouvé écho du côté du personnel de soutien de la CSSH plus tôt cette semaine.
Réunis dans l’auditorium de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme lundi soir, les membres du Syndicat des employés de soutien de la CSSH ont dit oui à la grève à 70,11 %. Environ 45 % des syndiqués étaient présents à l’assemblée.
« Nous sommes très contents, car ça envoie un message clair au gouvernement », s’est réjouie la présidente du syndicat, Cynthia Côté. Tant la convention collective des enseignants que du personnel de soutien est échue depuis le 31 mars 2015.
Tant la convention collective des enseignants que du personnel de soutien est échue depuis le 31 mars 2015.