15 janvier 2015 - 00:00
Stationnement aux Galeries St-Hyacinthe
Bon pour l’un, mais pas pour l’autre
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Même si le Salon de l’agriculture et l’Exposition agricole se déroulent au même endroit, seuls les visiteurs du premier événement peuvent utiliser une portion du stationnement des Galeries St-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Même si le Salon de l’agriculture et l’Exposition agricole se déroulent au même endroit, seuls les visiteurs du premier événement peuvent utiliser une portion du stationnement des Galeries St-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Même si le Salon de l’agriculture et l’Exposition agricole se déroulent au même endroit, seuls les visiteurs du premier événement peuvent utiliser une portion du stationnement des Galeries St-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Même si le Salon de l’agriculture et l’Exposition agricole se déroulent au même endroit, seuls les visiteurs du premier événement peuvent utiliser une portion du stationnement des Galeries St-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Pour la deuxième année, les visiteurs du salon de l’Agriculture, qui se termine aujourd’hui, ont pu se stationner aux Galeries St-Hyacinthe, un privilège dont ne peut profiter la clientèle de l’Exposition agricole depuis 2009.

« Nous avions un envahissement année après année dans le stationnement ­durant l’Expo. La présence d’agents de sécurité est nécessaire pour assurer la surveillance. Ça faisait longtemps que nous suggérions à la Société d’agriculture [responsable de l’Exposition agricole] de louer des stationnements du côté des écoles, à l’EPSH entre autres », a indiqué André Brochu, directeur général des ­Galeries St-Hyacinthe.

Pourtant, depuis l’an dernier, la ­direction des Galeries, en vertu d’une ­entente dont les termes n’ont pas été ­dévoilés, permet au Salon de l’agriculture de mettre en place un système de navettes entre le stationnement situé face à ­l’ancien Hôtel des Seigneurs et l’Espace Saint-Hyacinthe [site de l’Expo].

D’après Léon Guertin, directeur général du Salon de l’agriculture, c’est le mauvais temps qui avait forcé la direction à opter pour cette solution de rechange, le ­stationnement situé derrière le centre culturel étant impraticable en 2014.

« Il faut comprendre que la Salon de l’agriculture ne dure que trois jours, au lieu de dix, et que l’hiver, les ­stationnements des écoles ne sont pas ­disponibles, contrairement à l’été, ce qui devient plus problématique », a soutenu André Brochu.

Compétition

La Société d’agriculture et certaines ­compagnies de Marc Bibeau, propriétaire des Galeries St-Hyacinthe, ont croisé le fer à au moins deux reprises ces dernières années en soumissionnant sur les mêmes appels d’offres commerciaux.

Tant dans le cas du CLSC de la rue ­Gauthier que de l’immeuble administratif du Centre de santé et de services ­sociaux Richelieu-Yamaska, la Société d’agriculture a remporté la mise.

« Plus il y a de l’immeuble et du développement à Saint-Hyacinthe, mieux c’est, a affirmé M. Brochu. Par contre, nous ­trouvons tout de même un peu illogique que la Société utilise tous ses terrains pour construire des bâtiments alors qu’il lui manque de places pour le stationnement durant l’Expo. »

« Nous n’avons rien contre les ­événements à Saint-Hyacinthe, bien au contraire, a-t-il poursuivi, mais nous ne voulons pas non plus être les dindons de la farce. »

De son côté, la Société d’agriculture a maintenu n’avoir « aucun problème » avec le fait que les Galeries signent une entente de stationnement avec le Salon de l’agriculture.

« En 2014, le compte était bon durant l’Expo grâce aux navettes. Nous savions que les nouvelles constructions ­réduiraient le nombre d’espaces ­disponibles, alors nous avions prévu le coup », a expliqué Karl-André Végétarian, responsable des communications pour l’Expo de Saint-Hyacinthe.

Selon lui, il est très logique que la ­direction des Galeries n’apprécie pas que des non-clients utilisent ses cases de­ ­stationnement.

Pour sa part, le nouveau directeur ­général de la Société d’agriculture, ­François Brouillard, n’a pas fermé la porte à une éventuelle collaboration avec le centre commercial. « Si les besoins sont là, ça pourrait être ­intéressant », a-t-il ­soutenu.

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