23 avril 2015 - 00:00
1 100 candidats défilent au 1er Rendez-vous de l’emploi
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Le 1er Rendez-vous de l’emploi, organisé par Espace carrière, a attiré plus de 1 000 candidats. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le 1er Rendez-vous de l’emploi, organisé par Espace carrière, a attiré plus de 1 000 candidats. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le 1er Rendez-vous de l’emploi, organisé par Espace carrière, a attiré plus de 1 000 candidats. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le 1er Rendez-vous de l’emploi, organisé par Espace carrière, a attiré plus de 1 000 candidats. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Jean-Denis Girard, ministre délégué aux PME, à l’allègement réglementaire et au développement économique régional. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Jean-Denis Girard, ministre délégué aux PME, à l’allègement réglementaire et au développement économique régional. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La première édition du Rendez-vous de l’emploi a attiré plus de 1 100 visiteurs dans les locaux d’Espace carrière, sur la rue Cascades à Saint-Hyacinthe.

Plus d’une trentaine d’employeurs de la région provenant de secteurs variés tels que l’administration, la production en usine et le service à la clientèle étaient réunis le 15 avril et amassaient les ­candidatures afin de pourvoir à une ­centaine de postes disponibles.

« Pour les chercheurs d’emplois, ce n’est pas toujours évident de se ­démarquer parce que beaucoup de candidatures sont soumises par Internet. Il y a une demande pour des rencontres en face à face », explique Isabelle Prévost, coordonnatrice des services aux employeurs.

L’exercice est d’autant plus intéressant pour les entreprises, car sachant qu’une compagnie sur quatre éprouve des ­difficultés de recrutement, le rendez-vous leur offre une belle visibilité.

L’appréciation de la journée était ­d’ailleurs très positive auprès des ­entreprises rencontrées par LE ­COURRIER.

« La réponse est excellente et on note beaucoup d’affluence. Notre besoin est principalement au niveau technique et j’ai reçu de belles candidatures jusqu’à maintenant », a affirmé le conseiller en capital humain d’Agropur, François ­Cossette.

Même son de cloche du côté de ­Germain Larivière, où le directeur ­général de la succursale de Saint-Hyacinthe, Claude Boudreau, a avoué être agréablement surpris par la réponse des ­chercheurs d’emploi à cette activité de réseautage.

« Les gens croient que nous avons ­uniquement besoin de représentants aux ventes, mais nos besoins en embauche se situent à tous les niveaux. J’ai reçu des curriculum vitae très variés et de qualité. C’est une belle surprise. »

Selon Line Lessard, conseillère en ­développement professionnel pour ­Espace-Carrière, le marché actuel est ­favorable aux chercheurs d’emploi, en raison du contexte démographique. « Jusqu’en 2014, il y a toujours eu ­davantage de personnes aptes au travail tandis que maintenant, c’est l’inverse. La ­diminution du bassin de travailleurs est d’ailleurs plus importante en Montérégie. »

Au sein de la MRC des Maskoutains, la demande en employabilité vise ­principalement les détenteurs d’un ­diplôme d’études collégiales (DEC) ou professionnelles (DEP).

Développement économique

En conférence à Saint-Hyacinthe, le ­ministre délégué aux PME, à l’allègement réglementaire et au développement ­économique régional, Jean-Denis Girard, a rappelé l’importance de ramener vers l’emploi les jeunes décrocheurs.

Questionné par LE COURRIER à savoir si ce n’était pas contradictoire avec le resserrement des critères d’admissibilité dans les Carrefours jeunesse-emploi (CJE) imposé par Québec, le ministre Jean-Denis Girard a affirmé « qu’il ­s’assurait de travailler en amont avec les maisons d’enseignement ».

« Il faut faire une adéquation pour avoir une bonne formation et offrir un avenir intéressant à nos jeunes », a-t-il ajouté.

En novembre, le CJE de Saint-­Hyacinthe, qui relève d’Espace carrière, craignait que la réforme de Québec ­entraîne la disparation de La Marge – École de la rue, un programme qui vise les jeunes de 16 à 24 ans pour qui la scolarisation traditionnelle n’est pas une ­option.

« Ce qui est compromis, c’est qu’il faut un intervenant d’Espace carrière pour accompagner l’enseignant de La Marge. Grâce à une entente ratifiée avec le Centre local d’emploi, nous réussissons à ­continuer d’offrir le service comme avant depuis le 1er avril », explique la directrice générale d’Espace carrière, Josée ­Jamieson.

Jean-Denis Girard a également abordé l’impact sur la gouvernance locale de l’abolition des centres locaux de ­développement, soulignant que pour ­atteindre l’équilibre budgétaire, il était nécessaire de réduire les structures.

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