« Il était primordial pour nous de conserver l’adresse de notre commerce au centre-ville sur le terrain qui a appartenu à mon père et où mon arrière-grand-père a tenu une boucherie en 1929 », a exprimé Éric Laroche.
Le bâtiment qui sera reconstruit à la même adresse, soit le 405, avenue de la Concorde Nord, a suivi le processus d’approbation architectural via le comité consultatif d’urbanisme. « Le bâtiment conservera le cachet du style boomtown avec quatre façades de briques rouges et une section de pierre grise pour délimiter la section commerciale au rez-de-chaussée. Nous avons accordés une attention particulière à la sécurité des deux appartements aux étages en éliminant tous les escaliers extérieurs et en donnant un accès privé à chaque logement à partir du sol », a expliqué Mme Gonneville.
Des délais imprévus
Les propriétaires maskoutains avaient manifesté, dès le lendemain du drame qui a touché leur commerce, la volonté de rebâtir le bâtiment de la rue Concorde Nord.
« Nous voulions rebâtir rapidement, mais nous nous sommes rendus compte de la complexité d’une démarche de reconstruction », de dire Mme Gonneville. « En plus de toutes les déclarations d’assurances, nous avonsdû composer avec les limites de la réglementation municipale, du comité consultatif d’urbanisme, de celles des normes de construction et de celles imposées par l’assureur, un joli casse-tête », a renchéri M. Laroche. « Une fois prêt à partir en appel d’offre, Hydro-Québec s’en est mêlé et on à dû recommencer au début », a complété Mme Gonneville.
Les propriétaires ont tout fait pour que le projet maximise l’implication des acteurs locaux. L’étape des plans et devis a été réalisé par Frédéric St-Jean pour le volet de la conception, par René Guilmaine pour le volet de la structure et complété par la firme Julie Dagenais Architecte pour les plans de construction. Le contrat de construction, quant à lui, a été octroyé à Construction Chobin.
Les Maskoutains pourront découvrir les nouveaux locaux de Laroche Service au printemps 2016, soit un peu moins de deux ans après les évènements malheureux.