17 septembre 2015 - 00:00
Ford Explorer Platinum
À la rencontre de Yogi l’ours
Par: Marc Bouchard

(Yellowstone, Wyoming) – Le parc ­Yellowstone est le plus ancien parc

Au total, près de 500 kilomètres de route se sont déroulés devant les roues du Ford Explorer Platinum, le plus grand des ­utilitaires sport de la marque. Au menu, des routes sinueuses, de grands espaces et quelques zones urbaines, notamment à West Yellowstone, porte d’entrée du ­célèbre parc.

Pourquoi un Explorer Platinum?

Aux États-Unis, et même au Canada dans une moindre mesure, le Ford Explorer connait un vif succès. Les ventes sont en augmentation constante depuis les ­retouches qu’on lui a apportées en 2011, et le grand utilitaire se classe parmi les meneurs de sa catégorie.

Le reproche que les amateurs formulaient le plus souvent cependant, c’était l’absence d’un véhicule de très haut de gamme dans la lignée du Explorer. Bien sûr, le modèle Sport et le modèle Limited ajoutaient déjà un certain nombre ­d’accessoires depuis quelques années, mais les vrais mordus exigeaient plus. D’autant que, selon Ford, le prix du véhicule est logé à un tel niveau qu’il est ­fortement compétitif, du moins aux États-Unis.

Chez nous, le constat est moins vrai puisque le grand Explorer, dans sa version Platinum, aura quand même un prix de vente qui excédera les 60 000 $, ce qui le mènera en compétition directe avec bon nombre d’autres véhicules de luxe.

Ce nouvel Explorer, cependant, regorge d’accessoires qui lui donnent véritablement une personnalité haut de gamme. Côté motorisation, rien de bien nouveau puisque le Platinum est offert de série avec le moteur V6 3,5 litres Ecoboost de 365 chevaux, sans autre possibilité (à moins de délaisser le luxe du Platinum).

C’est plutôt en matière de qualité et d’assemblage que le nouvel Explorer se distingue. L’habitacle est désormais ­totalement recouvert de cuir (même les intérieurs de portières et la planche de bord), les boiseries sont de véritables ­boiseries, pas de vulgaires imitations, et le cockpit profite d’une toute nouvelle ­insonorisation qui se fait sentir sur les routes du midwest américain.

Quant aux accessoires, ils sont nombreux, et parfois étonnants. Du nombre, un système audio Sony de 500 watts ­absolument spectaculaire qui nous a ­permis de chanter en trio (j’étais accompagné d’une collègue californienne, Eva Smith) sur les plus beaux airs de country de la radio. On ne pouvait faire autrement en traversant le Wyoming.

Ajoutez le nouveau système Sync plus facile d’utilisation, les systèmes de ­sécurité qui détectent les collisions à ­venir ou les changements de voie impromptus et qui réagissent en conséquence, le tout ­jumelé à des ceintures gonflables en deuxième rangée, et vous aurez un véhicule hautement sécuritaire.

Pour améliorer encore la chose, précisons la présence de caméra 180 degrés à l’avant comme à l’arrière, permettant d’avoir une vue complète en sortant d’un stationnement notamment, et, mon ­préféré, le ­système de stationnement assisté.

Vous connaissez sans doute ces ­voitures qui se stationnent toutes seules dans les espaces en parallèle. On ajoute cette fois le stationnement perpendiculaire, ce qui n’est pas rien. Mais mieux encore, le ­système amélioré permet aussi de sortir du stationnement sans toucher au volant. Les ingénieurs de Ford ont en effet ­compris que si un conducteur n’avait pas l’habileté nécessaire pour se stationner lui-même, il y avait fort à parier qu’il ne pourrait en sortir.

Un hayon électrique, utilisable sans les mains puisqu’il reconnait les mouvements, est aussi de série sur la version Platinum qui, faut-il le rappeler, n’offre aucune option supplémentaire puisque tout y est.

Enfin, un bon mot pour le rouage ­intégral intelligent capable de s’adapter à toutes les situations, même les routes parfois poussiéreuses du Far West.

Sur la route

Tout au long de la route, alors que se ­succédaient les affiches nous prévenant de faire attention aux ours (Be Bear Aware et non, nous n’avons pas vu Yogi) et les bassins de geysers bouillants, le Ford ­Explorer Platinum n’a jamais failli à la tâche.

J’avoue que je serais curieux de le tester en mode remorquage, ou encore de le conduire quand il est totalement chargé, mais en duo, peu importe la longueur de la route, il faut bien avouer qu’il s’est montré confortable et fort compétent, malgré ses imposantes dimensions.

Photo Marc Bouchard

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