Car l’Optima, c’est d’abord par son style qu’elle se distingue. À sa première mouture, son design exceptionnel, oeuvre du designer et aujourd’hui président Peter Schreyer, avait surpris et ravi tous les amateurs. Avec cette nouvelle version, elle reprend là où l’ancienne avait laissé, mais ajoute sophistication et raffinement.
Les changements ne sont pourtant pas si significatifs. Il est vrai qu’on a un peu modifié les dimensions, allongeant notamment l’empattement de quelques millimètres, ce qui augmente l’espace intérieur pour les passagers, mais la longueur hors-tout du véhicule n’a pas varié.Ce qui frappe surtout, ce sont les phares, plus modernes et qui en version haut de gamme intègrent à la fois les feux de croisement et les feux de route en une seule ampoule, les parechocs plus agressifs et bordés de véritables entrées d’air fonctionnelles, procurant notamment un meilleur refroidissement des freins.Le véritable changement cependant, c’est la calandre de la nouvelle Optima. La grille est remaniée, allongée et donne, de face, l’impression que la voiture est plus large et plus imposante que jamais. Les spectateurs croisés au hasard de notre essai n’ont pas tous apprécié avec autant d’enthousiasme ce nouvel élément de design, mais je dois admettre l’aimer beaucoup.Sous le capot, les deux motorisations existantes sont de retour. La version de base est donc toujours dotée du moteur 4 cylindres de 2,4 litres développant ses 185 chevaux avec une certaine facilité. Pour transmettre la puissance aux roues, une boîte automatique 6 rapports fait le travail sans empressement, mais sans négligence non plus. Bref, un moteur fiable et connu.La version la plus haut de gamme opte toujours pour le moteur 2,0 litres turbo de 245 chevaux. Ici, nervosité et accélération sont au menu même si, je dois le dire, c’est ce moteur qui a semblé souffrir le plus de l’altitude et des routes sinueuses du Colorado où se déroulait notre essai. Soyons tout de même tolérant, les conditions étaient extrêmes et n’ont rien à voir avec celles que l’on connait ici.La grande nouveauté, et une certaine surprise, c’est la présence du moteur turbo 1,6 litre de 175 chevaux. Surprise parce que le couple de ce moteur est assez élevé et accessible rapidement (195 livres-pied) pour le rendre amusant et vif. Économe aussi puisqu’il ne consomme que 8,1 et 6,4 litres aux 100 kilomètres en ville et sur la route respectivement.
Ce qui frappe surtout, ce sont les phares, plus modernes et qui en version haut de gamme intègrent à la fois les feux de croisement et les feux de route en une seule ampoule, les parechocs plus agressifs et bordés de véritables entrées d’air fonctionnelles, procurant notamment un meilleur refroidissement des freins.
Le véritable changement cependant, c’est la calandre de la nouvelle Optima. La grille est remaniée, allongée et donne, de face, l’impression que la voiture est plus large et plus imposante que jamais. Les spectateurs croisés au hasard de notre essai n’ont pas tous apprécié avec autant d’enthousiasme ce nouvel élément de design, mais je dois admettre l’aimer beaucoup.
Sous le capot, les deux motorisations existantes sont de retour. La version de base est donc toujours dotée du moteur 4 cylindres de 2,4 litres développant ses 185 chevaux avec une certaine facilité. Pour transmettre la puissance aux roues, une boîte automatique 6 rapports fait le travail sans empressement, mais sans négligence non plus. Bref, un moteur fiable et connu.
La version la plus haut de gamme opte toujours pour le moteur 2,0 litres turbo de 245 chevaux. Ici, nervosité et accélération sont au menu même si, je dois le dire, c’est ce moteur qui a semblé souffrir le plus de l’altitude et des routes sinueuses du Colorado où se déroulait notre essai. Soyons tout de même tolérant, les conditions étaient extrêmes et n’ont rien à voir avec celles que l’on connait ici.
La grande nouveauté, et une certaine surprise, c’est la présence du moteur turbo 1,6 litre de 175 chevaux. Surprise parce que le couple de ce moteur est assez élevé et accessible rapidement (195 livres-pied) pour le rendre amusant et vif. Économe aussi puisqu’il ne consomme que 8,1 et 6,4 litres aux 100 kilomètres en ville et sur la route respectivement.
Bien pensé
Nous voilà donc partis sur les routes reliant Aspen et Vail au Colorado. Paradis des skieurs et des gens aisés (les résidences multimillionnaires qui longent notre route en sont la preuve), cette région est aussi reconnue pour ses routes exigeantes et abruptes. Independence Pass, par exemple, n’est ouverte que pendant la belle saison, la neige ayant raison des prétentions des automobilistes qui voudraient l’affronter en hiver.
La Kia Optima a pourtant bien relevé le défi. La direction est précise, pas aussi communicative qu’on pourrait le souhaiter, mais c’est sans doute le compromis à faire pour améliorer le confort, et les modes de conduite (eco, confort ou sport) font vraiment une différence dans la réponse du moteur.
Un bon mot pour l’habitacle, lui aussi repensé et davantage tourné vers le conducteur (même l’écran central est en angle), et pour le système audio haut de gamme Harman Kardon dont la qualité est sans reproche. Idéal pour couvrir la voix, disons unique, de deux journalistes automobiles chantant les plus grands succès des années 80.
L’espace intérieur est amélioré, notamment pour les passagers arrière, et même le coffre gagne quelques litres supplémentaires, en plus d’un accès plus facile.
Bref, même si la Kia Optima ne se refait pas totalement, elle propose une belle évolution. En fait, elle change juste assez pour rester bien placée dans le coeur de ceux qui cherchent une berline intermédiaire avec de la personnalité.