10 septembre 2015 - 00:00
L’univers créatif d’Harfang
Par: Alice De guise
Le groupe Harfang sera au Zaricot le 12 septembre. Camille Gagnon ©

Le groupe Harfang sera au Zaricot le 12 septembre. Camille Gagnon ©

Le groupe Harfang sera au Zaricot le 12 septembre. Camille Gagnon ©

Le groupe Harfang sera au Zaricot le 12 septembre. Camille Gagnon ©

C'est avec un son folk électro-acoustique

Originaire de Québec, Harfang lançait son deuxième EP (extended play), Flood, en avril. Tout a commencé lorsque les membres se sont réunis sur scène pour accompagner Samuel Wagner (chanteur d’Harfang). Puis, les musiciens ont ­rapidement ressenti le besoin de s’impliquer davantage dans le processus créatif.

« Harfang s’est créé rapidement. On avait vraiment envie de mélanger nos ­univers ensemble. On est donc devenu Harfang en deux temps trois mouvements. Le plus difficile a été de trouver un nom. C’est pourquoi on a choisi un nom français même si on chante en anglais. On voulait conserver nos origines à ­travers ce nom-là. Un harfang c’est aérien et ça plane tout comme notre musique. Aussi, ça représente bien les hivers qu’on a ici et c’est facile à dire en anglais! » ­précise Alexis Tallion-Pellerin bassiste du groupe.

Les inspirations issues de Patrick ­Watson ou encore de Thom York sont ­évidentes, mais le groupe souhaite ­malgré tout trouver un son bien à lui.

« On ne nie pas nos inspirations. ­Samuel a toujours eu une voix de tête qui est typique à ce genre musical. On veut que les gens reconnaissent notre son, notre univers. Nos textes sont fortement inspirés du romantisme du 19e siècle. L’humain confronté à ses sentiments, à des forces qu’il ne peut pas contrôler est vraiment la thématique dans les paroles d’Harfang », explique-t-il.

Après deux EP, le groupe est enfin prêt à créer un album complet, et ce, ­toujours de façon indépendante. ­« L’indépendance nous réussit plutôt bien à présent. On est en processus ­d’écriture pour un album complet. On se fera donc un peu plus rare dans les ­prochains mois. Par contre, on veut quand même faire des shows et choisir les scènes, on peut maintenant s’offrir ce luxe-là. Le Zaricot fait partie de nos choix, on aime vraiment cette salle de spectacle », souligne-t-il.

Le spectacle au Zaricot a déjà été présenté depuis un certain temps dans l’Est-du-Québec, au Nouveau Brunswick. « C’est un nouveau show qui ne ressemble pas aux autres. Les gens vont avoir des surprises. On ne fera pas seulement des chansons de Flood. On va faire des chansons de ­Samuel, mais aussi des reprises d’artistes que nous aimons beaucoup. C’est un ­spectacle plus énergique, plus festif. On veut sortir les spectateurs de la bulle habituelle d’Harfang », conclut le bassiste.

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