Quinze ans de musique et d’amour voilà ce que propose Nicola Ciccone dans son tout dernier spectacle. Avec cet album, il redonne une deuxième vie à des pièces qu’il a chéries et qui lui ont permis de se hisser au sommet des palmarès de la chanson francophone au Québec. « Je suis très content de faire cette anthologie. Cet exercice a été très utile pour moi. J’ai dû faire une rétrospective de toutes ces années passées. Monter cet album m’a fait revivre beaucoup de souvenirs. Les chansons sont pleines d’histoire, pas seulement de musique. Je crois que c’est un processus très évocateur pour un artiste », souligne Nicola Ciccone.
Sur l’album, on retrouve tout de même deux nouvelles pièces. L’artiste, en tant qu’auteur-compositeur-interprète, ressent toujours le besoin de créer du nouveau matériel. « Je voulais que les gens qui possèdent déjà les autres albums aient un petit bonus. Sur l’album se trouvent 30 succès qui ont fait de moi ce que je suis maintenant. Nous avons même réenregistré sept pièces. Mon public étant multigénérationnel, je trouve ça intéressant de revisiter des succès que certains n’ont pas entendus encore puisqu’ils sont plus jeunes par exemple. Le but était aussi de réactualiser certaines chansons », précise le chanteur.
Au terme de neuf albums, Nicola Ciccone a toujours l’impression qu’il a quelque chose à dire, à raconter. C’est cependant la fin du premier volet de la vie créatrice de l’artiste. « Je suis conscient que 15 ans de carrière dans l’industrie de la musique c’est énorme. Par contre, pour moi, c’est plutôt la fin d’une certaine période créative. Je clos une époque pour en débuter une autre. J’écris encore tous les jours. L’anthologie m’a permis un moment de recul par rapport à ma carrière. Je crois que cet exercice m’a permis de trouver une fluidité artistique », explique-t-il.
Le chanteur s’est produit plus de 15 fois en terre maskoutaine. La réponse du public est toujours excellente. « J’apprécie énormément le public de Saint-Hyacinthe. Il est un grand amateur de la chanson française. Les Maskoutains aiment profondément la langue française. Ils sont un public fidèle. Je fais toujours de belles rencontres. Je vais venir me réchauffer auprès d’eux pendant que l’automne s’installe » conclut Nicola Ciccone.