30 avril 2015 - 00:00
La bannière mystère
Par: Martin Bourassa

Le grand Martin Brodeur, l’un des plus grands sinon le plus grand gardien de but de son époque, a été immortalisé récemment. L’ancien du Laser de Saint-Hyacinthe a fait son entrée au Temple de la renommée de la Ligue de hockey junior majeur par la grande porte. Un honneur pleinement mérité.

Il en sera de même très bientôt en ce qui concerne son intronisation au Temple de la renommée de la Ligue nationale de hockey.

On parle d’un athlète d’exception qui aura marqué son sport en réécrivant une bonne partie du livre des records. Il vient au premier rang pour le plus grand nombre de victoires (688), le plus de matchs disputés en saison régulière (1259) et le plus grand nombre de blanchissages (124) dans l’histoire de la ligue.

On parle surtout d’une superstar qui a fait ses classes et perfectionné son art à Saint-Hyacinthe dans l’uniforme des défunts Laser. Fait pour le moins inusité, seule une bannière suspendue à une poutre du stade L.-P.-Gaucher témoigne de son passage chez nous, où sa légende a commencé. C’est bien peu et presque gênant quand on y pense. Encore davantage quand on constate que personne n’est capable de dire avec précision quand et à l’initiative de qui cette bannière a fait son apparition au stade L.-P.-Gaucher. Personne n’a en effet souvenir d’une cérémonie protocolaire à laquelle aurait participé Martin Brodeur à Saint-Hyacinthe pour retirer son célèbre numéro 1.

Et aucune trace dans nos archives ne peut en témoigner. Pas même l’ancien préposé à l’équipement du Laser et grand ami de Brodeur, ni le frère du principal intéressé, ni le dernier propriétaire du Laser, Michel Gaudette, ni même Daniel Larocque, ancien responsable de l’aréna pour le Service des loisirs de la Ville de Saint-Hyacinthe.

Même silence hébété du côté des anciens propriétaires de nos équipes de calibre senior ou encore des dirigeants des Gaulois Midget AAA. Bref, personne n’est capable de situer cette bannière dans le temps. Une seule évidence s’impose, quelqu’un quelque part a pris l’initiative d’immortaliser le passage de Martin Brodeur à Saint-Hyacinthe, mais cela semble avoir été fait à la dérobade, dans l’anonymat.

Un avis de recherche est lancé à qui pourra élucider ce mystère.

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