« Nous avons choisi de venir à Saint-Hyacinthe, un comté qui a été représenté par Émilien Pelletier et Léandre Dion, car nous voulons reprendre la circonscription », a lancé d’entrée de jeu le député de St-Jean, Dave Turcotte.
Invités à commenter le bilan de l’actuelle députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, M. Turcotte et ses collègues se sont montrés insatisfaits du travail de la caquiste. « Lorsque M. Pelletier était député, les citoyens avaient un député qui connaissait ses dossiers et qui se levait à l’Assemblée pour poser des questions. »
Le député de Verchères, Stéphane Bergeron, en a profité pour décocher une flèche vers Chantal Soucy, la qualifiant de « versatile ». « Mme Soucy habite à Boucherville. Elle s’est présentée à Verchères en 2012, puis à Saint-Hyacinthe en 2014. C’est un peu versatile. »
Défense du milieu communautaire
Les cinq députés du caucus de la Montérégie ont profité de leur passage dans la région pour rencontrer les organismes communautaires maskoutains.
Selon le PQ, les politiques d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard sont en train « d’étrangler » le milieu.
« L’action communautaire est menacée en raison de la vision dogmatique du gouvernement. Les organismes sont forcés de penser à leur survie plutôt qu’aux services qu’ils pourraient offrir », a martelé Dave Turcotte.
« Il y a une austérité sélective qui est en mise en place et c’est un subterfuge pour démanteler le réseau communautaire », a renchéri la députée de Taillon, Diane Lamarre.
Des rencontres avec les représentants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et de l’UPA pour discuter de la privatisation de la SAQ et de la situation de l’acériculture étaient à l’agenda des élus péquistes.
Non à Énergie Est
Alors que le chef du PQ, Pierre-Karl Péladeau et le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault, ont dû ajuster leurs violons quant à la position du parti face au projet d’oléoduc Énergie Est, dimanche, les élus de la Montérégie ont réitéré qu’ils étaient contre le projet.
Cette position ne sera pas appelée à changer, malgré l’injonction déposée mardi contre TransCanada par le ministre de l’Environnement, David Heurtel, afin de forcer l’entreprise à se conformer à la Loi sur la qualité de l’environnement.
« La question n’est pas de savoir s’il y aura un déversement, mais plutôt où et quand ça aura lieu, parce que ça aura lieu. Énergie Est est un projet d’appauvrissement du Québec et non d’investissement », a asséné la députée Martine Ouellet.