Tout comme les dirigeants de la Société de développement commercial du centre-ville (SDC), il soutient que le secteur souffre d’une pénurie de cases de stationnement dans les moments forts de la journée et de la semaine.
« On se battait déjà pour ça il y a 30 ans », a-t-il souligné, en entrant dans le vif du sujet. Son emploi du temps ne lui a pas permis de siéger au comité de la SDC sur le stationnement, mais il souligne que le directeur général du Centre des arts, Jean-Sylvain Bourdelais, participe aux discussions à ce sujet.
Bien que d’accord avec cette recherche de solutions, il met un bémol sur l’ampleur du projet qui a été mis sur la table. « On parle de quatre étages de stationnement, ce qui m’apparaît un peu trop gros pour Saint-Hyacinthe. Quatre étages, ça ne fait pas peur aux gens à Dorval, mais ici, ce n’est pas Montréal », nuance-t-il.
Par contre, il verrait bien un seul étage de stationnement ajouté au-dessus d’une partie des cases qui ceinturent le Centre des arts, et il pourrait s’agir de celles du stationnement Intact. « Si on pouvait ajouter 200 cases au centre-ville, ce serait suffisant pour répondre aux besoins, je crois, mais c’est mon opinion bien personnelle. Est-ce qu’elles devraient se trouver toutes au même endroit? C’est une autre question qu’il faut se poser », poursuit-il.
Si le projet consistait à créer un étage de stationnement, il croit que les cases supérieures devraient demeurer gratuites, le principe de la gratuité étant sacré pour lui, de la SDS. « Plus de 50 % de la clientèle du Centre des arts provient de l’extérieur de Saint-Hyacinthe, on travaille fort pour ça. Et l’un des facteurs importants qui les attirent ici, c’est la gratuité du stationnement. Je doute que les gens soient prêts à payer 7 $ pour aller stationner au troisième étage. »
M. Solis ne serait pas d’accord non plus pour que le coût du stationnement soit inclus dans le prix du billet de spectacle, en guise de contribution du Centre des arts au financement du projet « stationnement ». « Je ne suis pas très favorable à ça. Les gens paient déjà 40 $ ou 50 $ pour assister au spectacle, allons-nous leur demander quelques dollars de plus pour le stationnement? »
M. Solis rappelle que la Ville, avec ses nouveaux parcomètres, a déjà augmenté passablement la taxe sur le stationnement sur rue au centre-ville. « Et les gens qui y travaillent passent leur temps à remplir les parcomètres. » Il y voit l’une des raisons pour lesquelles des bureaux de professionnels installés au centre-ville depuis des décennies iront bientôt se reloger en périphérie, en des lieux nouveaux bien pourvus en stationnement.