« La prolongation de l’embargo de la Russie sur les importations de produits alimentaires ajoutée à la baisse des commandes provenant du marché australien sont les deux raisons de ces mesures temporaires », explique Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel, en entrevue au COURRIER.
Celui-ci précise que le chef de file de la transformation de viande au Québec doit composer avec une concurrence américaine féroce en Australie.
L’établissement maskoutain spécialisé dans le désossage de fesses de porc emploie habituellement 501 personnes sur deux quarts de travail cinq jours par semaine.
La direction d’Olymel espère que les employés concernés par ces mises à pied pourront être rappelés en deux vagues, la première prévue fin mai et la seconde fin juin.
« Ces mises à pied temporaires se feront selon les dispositions de la convention collective, tient à préciser Richard Vigneault. Nous allons faire notre possible pour relocaliser ces employés dans d’autres usines comme celles de Saint-Damase, de Sainte-Rosalie et de Saint-Jean-Baptiste. »
En plus du marché australien, la production de l’usine Olymel de Saint Hyacinthe est destinée aux usines de transformation de Trois-Rivières et de St-Henri de Lévis. Une part importante des commandes de l’usine de la rue St-Jacques prenait la direction de la Russie avant l’embargo décrété à l’été 2014.
En mai dernier, Olymel avait procédé à la mise à pied de 88 employés dans la même usine, en raison d’une baisse temporaire du carnet de commandes.
La direction avait réussi à réintégrer l’ensemble des travailleurs.