« J’en conviens que 60 000 habitants d’ici 2020 est un objectif difficilement atteignable (tel qu’indiqué dans le rapport). Mais nous allons mettre en place tous les moyens possibles pour nous rapprocher de ce chiffre. Mon équipe et moi ne manquons pas d’ambition dans ce projet », indique en entrevue au COURRIER, le maire de Saint-Hyacinthe.
En mars 2014, le maire Corbeil avait annoncé haut et fort lors de son discours annuel devant les membres de la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains sa volonté ferme d’atteindre cet objectif démographique pour la municipalité qui compte actuellement 54 777 habitants.
À la suite de sondages, d’entrevues et de recherches documentaires, ce rapport fait état entre autres, des défis à relever et des principaux leviers pour stimuler le développement résidentiel à Saint-Hyacinthe (voir texte page B1).
« Je pensais qu’il était plus facile de convaincre des personnes qui travaillent à Saint-Hyacinthe à venir s’installer chez nous. J’ai été aussi surpris de lire que le rapport cible l’immigration pour nous aider à atteindre les 60 000 habitants. Je crois qu’il faut faire davantage avec nos organismes responsables de l’immigration. »
Après avoir pris connaissance de ce rapport, le maire Corbeil reconnaît qu’il avait peut-être sous-estimé le problème de rétention de résidents. Le flux migratoire est nul puisque grosso modo, il y a par année autant de citoyens qui déménagent ailleurs que de nouveaux résidents.
« Il faut que le monde découvre plus en détails la Ville de Saint-Hyacinthe. Pas uniquement lorsque l’on passe à 100 km/h sur l’autoroute 20 », estime le maire.