La construction de ce qui deviendra la première phase du Complexe Johnson débutera incessamment, en prévision d’une ouverture à l’été 2017. L’investissement est de l’ordre de 30 M$ à ce stade-ci du projet.
Le Complexe Johnson est développé par une entreprise du même nom qui a été enregistrée en février 2014 par Marc Bibeau, grand patron des Centres d’achats Beauward et des Galeries St-Hyacinthe.
Le promoteur promet que sa nouvelle tour de bureaux sera comparable à ce qui se fait de mieux dans les grands centres urbains. Il est question d’une tour totalisant 125 000 pieds carrés, soit sept étages d’environ 18 000 pieds carrés chacun.
Outre le positionnement stratégique enviable en bordure de l’autoroute 20 et de la sortie 130, l’édifice sera doté d’une architecture urbaine, d’une fenestration pleine hauteur et d’un stationnement intérieur. L’emploi de matériaux durables sera privilégié et une terrasse au dernier étage sera accessible à tous les employés des bureaux d’affaires. À propos des occupants potentiels, le promoteur a déjà confirmé l’identité du tout premier locataire du Complexe Johnson. Le cabinet d’avocats Therrien Couture fera le grand saut en délaissant ses bureaux du boulevard Casavant.
Effervescence maskoutaine
Ce n’est pas l’action qui manque ces temps-ci dans le secteur du bureau haut de gamme à Saint-Hyacinthe. À une sortie d’autoroute du Complexe Johnson, le Groupe Robin s’active à la construction de sa propre tour de bureaux de luxe, qui aura un étage de moins que celle de Marc Bibeau.
Dans ce cas, il s’agit d’une tour d’une superficie de 86 000 pieds carrés et d’un investissement de 18 M$. Contrairement au Complexe Johnson, le Groupe Robin refuse pour l’instant de dévoiler l’identité de ses futurs locataires, préférant leur laisser le soin de le faire eux-mêmes. Certains locataires potentiels rejoints par LE COURRIER nous ont pour leur part dirigés au Groupe Robin.
Changement de programme
Alors que l’on s’active de part et d’autre pour construire des bureaux, on attend toujours que soient lancés les appels d’offres en vue de la construction du centre de congrès municipal et de l’hôtel de luxe de la société Beauward. Cette dernière est toujours avare de commentaires sur l’échéancier et l’identité de la bannière.
Selon nos informations, le plan de match de la Ville de Saint-Hyacinthe aurait considérablement changé par rapport à ce qui avait été annoncé. Les deux partenaires n’auraient plus l’intention de se lancer dans un appel d’offres commun.
Afin d’accélérer le processus, la Ville ferait cavalier seul en vue d’octroyer le contrat du centre de congrès, tandis que Beauward donnerait le contrat de l’hôtel de luxe à l’entrepreneur de son choix. Les deux chantiers évolueraient en parallèle, bien que celui de l’hôtel devrait être lancé en premier, d’ici juin. Il sera nécessairement plus long.
En ce qui concerne le centre de congrès, la première pelletée de terre n’aurait pas lieu avant les prochaines vacances de la construction. Ces derniers éléments n’ont pas encore été confirmés par les autorités municipales.