La chute dans les adhésions, qui a fait plonger le nombre de membres à 505, s’est en effet résorbée en à peine six mois pour remonter à 700 membres, soit à peu près le niveau historique, indique Pierre Rhéaume, le directeur général depuis septembre 2015.
Il a employé son début de mandat à « refaire les liens » avec le milieu et les partenaires, a-t-il précisé. « Beaucoup de membres sont revenus, mais certains hésitent encore », a reconnu le DG, qui veut rebâtir la confiance des Maskoutains envers son organisme pour franchir le cap du millier de membres d’ici trois ans.
Une année à l’encre rouge
Pour l’instant, le creux connu dans les adhésions a cependant fait réduire les revenus provenant des membres, mais aussi par ricochet la participation aux activités de la Chambre.
Résultat : l’organisme a présenté cette année un déficit de 54 600 $. Puisque les cotisations sont mensualisées, l’impact du rattrapage effectué dans le nombre de membres ne s’est pas encore totalement fait sentir sur les finances de l’organisme, a expliqué M. Rhéaume pour justifier le manque à gagner. D’autant plus que de son propre aveu, la plupart des activités de la Chambre « ne sont pas très rentables ».
La solution qu’il propose pour y remédier est d’en augmenter la notoriété. Des conférences sont par exemple prévues à l’automne avec des invités comme John Parisella, qui a été notamment chef de cabinet pour Robert Bourassa et délégué général du Québec à New York, ainsi que Michel Gagnon, qui a été au coeur de la stratégie de marketing entourant le lancement de La Presse +. Un autre conférencier de marque serait aussi annoncé prochainement.
Pierre Rhéaume mise sur la popularité de ces activités, et sur les dépenses peu élevées pour les organiser, afin de renflouer l’organisme. Le tournoi de golf, l’une des activités traditionnellement rentables, aura lieu le 8 septembre.
Les défis ne manquent pas
Reste que les temps sont durs pour bien des chambres de commerce, souligne Pierre Rhéaume. « Seulement 1/5 de nos revenus provient des membres, un autre 1/5 de nos partenaires… et il faut bûcher pour aller chercher le reste », illustre l’entrepreneur en communications.
Outre les activités sociales, le DG veut aussi faire de la Chambre « une boîte à idées » en présentant par exemple des mémoires pour défendre les intérêts de ses membres. « Il faut que la Chambre joue son rôle de représentant des gens d’affaires de la région », insiste-t-il