Treize pompiers, dont quatre de l’équipe Hazmat, l’unité d’intervention pour les matières dangereuses, ont dû être dépêchés sur les lieux pour prendre part à l’opération. Ils sont demeurés sur place de 10 h à 12 h 30.
Environ 45 gallons de therminol, un fluide synthétique, se seraient déversés sur le sol, selon des informations préliminaires. Toutefois, du côté de Veolia, on précise que les quantités sont minimes. « Ce n’est pas un déversement, ce sont des éclaboussures », a soutenu le relationniste Pierre Trudel. Ce dernier n’a pas été en mesure de fournir plus de détails sur la cause de l’incident. « On est en train d’enquêter. C’est le premier accident de travail depuis 400 jours, ça nous préoccupe », a-t-il convenu.
Au moment de l’intervention des pompiers, aucune matière dangereuse ne s’est retrouvée à l’extérieur de l’entreprise de recyclage des huiles usées. « L’huile a été contenue à l’intérieur du bâtiment. Elle a été recueillie à l’aide de matières absorbantes », a indiqué la directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe, Brigitte Massé.
La CNESST intervient
Le travailleur brûlé a par la suite été transporté à l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe. Il a quitté l’établissement plus tard dans la même journée. Du côté de Veolia et de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), on n’a pu spécifier la gravité des blessures de l’homme.
La CNESST est également intervenue sur place pour faire cesser les interventions sur le circuit d’huile thermique responsable de l’accident. « Les travaux d’entretien et de réparation du circuit reprendront quand une nouvelle méthode de travail sécuritaire nous sera transmise », a affirmé la responsable des communications pour la CNESST, Héloïse Bernier-Leduc.
Ce n’est pas la première fois que le service d’incendie maskoutain intervient à l’usine de l’avenue Pion. Les pompiers ont été appelés sur place 18 fois depuis le mois de janvier 2013. « En excluant les interventions pour les odeurs, il y a eu des appels pour 13 alarmes d’incendie, surtout en 2013 au moment de la construction, pour un incendie dans l’herbe, pour un incendie dans le bâtiment, pour deux vérifications de fumée et pour le déversement de mardi », a détaillé Brigitte Massé.