24 mars 2016 - 00:00
Protection du revenu agricole
Les producteurs lancent une pétition
Par: Jean-Luc Lorry
Sur la photo, de gauche à droite, Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie; Simon Giard, président de la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains et Laurent Bousquet, producteur de grains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Sur la photo, de gauche à droite, Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie; Simon Giard, président de la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains et Laurent Bousquet, producteur de grains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Sur la photo, de gauche à droite, Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie; Simon Giard, président de la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains et Laurent Bousquet, producteur de grains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Sur la photo, de gauche à droite, Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie; Simon Giard, président de la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains et Laurent Bousquet, producteur de grains. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le milieu agricole se mobilise en lançant une pétition pour forcer le gouvernement à revoir ses programmes de sécurité du revenu jugés insuffisants.

La Financière agricole du Québec ­demande aux producteurs de choisir d’ici le 1er juillet, entre le programme ­d’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) et les programmes Agri-Québec qui s’appliquent selon ­certaines situations.

Alain Laflamme, éleveurs de porcs à Saint-Simon, a eu l’idée de lancer une ­pétition avec une vingtaine d’autres ­agriculteurs. « Les producteurs réclament la mise en place de nouveaux ­programmes ou, à tout le moins, de ­transformer les programmes actuels, afin d’assurer le développement des entreprises agricoles », indique M. Laflamme.

Habituellement, les producteurs ­agricoles disposent du programme ASRA pour compenser une perte de revenus en raison d’une mauvaise récolte ou lorsque les prix sont très bas.

Cette pétition demande entre autres au gouvernement de mettre en place un programme d’appui au développement des entreprises comportant deux volets. L’un régional pour tenir compte des défis supplémentaires comme l’éloignement des marchés et un second volet général pour le développement, la transition, l’adaptation et l’amélioration de la productivité.

« Dans le budget provincial, de faibles montants sont consacrés au milieu ­agricole. Les programmes actuels ne sécurisent pas suffisamment les agriculteurs », considère Simon Giard, producteur agricole et ­président de la Chambre de commerce et de l’industrie Les Maskoutains.

« L’UPA a fait des propositions pour adapter les programmes de sécurité du ­revenu et la Financière agricole est ­d’accord. Mais le dossier bloque au bureau du ministre de l’Agriculture », poursuit-il.

Dès le départ, la fédération régionale de l’UPA a appuyé les producteurs dans leur démarche de lancer une pétition à l’échelle de la province.

« Des producteurs d’autres régions ainsi que La Coop fédérée appuient cette ­initiative. Cela se veut un mouvement ­assez rapide pour recueillir le plus de ­signatures », mentionne Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie.

Lors de la conférence de presse tenue en début de semaine dans les locaux de l’UPA à Saint-Hyacinthe, des producteurs du Centre-du-Québec, de Lanaudière, de l’Estrie et de Chaudière-Appalaches étaient présents.

Cette pétition est disponible sur le site Internet de la Fédération de l’UPA de la Montérégie et sur sa page Facebook.

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