Tel était le slogan de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques appelée, COP21. Les gens sont souvent confus par rapport aux changements climatiques, un redoux ou une température plus froide qu’à l’habitude est souvent attribué à ces derniers. Il faut pouvoir distinguer les phénomènes météorologiques, de l’évolution du climat global.
Dans notre région, Ouranos, un consortium de spécialistes, a constaté que l’augmentation des gaz à effet de serre a causé une hausse des températures annuelles moyennes de 1 à 3°C au cours de la période 1950-2011. Et cette tendance devrait se poursuivre pour atteindre 2 à 4°C vers 2070. Les conséquences sont énormes et, cet automne lors de la COP21, les dirigeants du monde entier ont adopté l’idée de limiter le réchauffement planétaire global, actuellement évalué à 0,85°C par rapport à l’an 1880, sous le seuil de 2°C, voir 1,5°C pour réduire les impacts. Les actions envisagées comportent donc deux volets : réduire notre production de gaz à effet de serre et s’adapter aux conséquences des changements climatiques.
Les statistiques récentes montrent que :
– les ménages québécois ont de plus en plus de voitures et de plus en plus grosses;
– le système de transport favorise la voiture qui nous incite à l’utiliser davantage;
– la demande pour les maisons surdimensionnées est élevée;
– de plus en plus de gens vivent seuls, ce qui porte la demande pour les résidences à la hausse; et
– la génération des baby-boomers a souvent une résidence principale et une résidence secondaire, ce qui contribue à la pression de développement.
En quelques gestes simples, il est possible de réduire notre consommation d’énergie en rapprochant la maison du travail afin d’utiliser moins la voiture, en privilégiant une maison juste assez grande pour nos besoins, en rénovant selon des standards élevés d’efficacité énergétique, en électrifiant les transports et en misant sur des déplacements à pied ou à vélo, le plus souvent possible.
Les changements climatiques pour nous, à Saint-Hyacinthe, représentent, entre autres, davantage d’épisodes de pluies intenses et des périodes plus longues de canicules et de sécheresses, une plus longue saison d’allergies au pollen et une augmentation des problèmes respiratoires ou cardiovasculaires, l’apparition d’espèces exotiques ou nuisibles et moins de périodes de glaces sur les cours d’eau, ce qui cause plus d’érosion.
En conséquence, il faut adapter les infrastructures urbaines pour résister aux inondations. Les activités économiques doivent aussi se préparer. Par exemple, les agriculteurs doivent adapter le choix des cultures et des cultivars, le verdissement nécessite des stratégies pour réduire les îlots de chaleur et l’érosion, puis il faut que les bâtiments soient mieux construits et isolés pour réduire les frais de climatisation en période de canicules.
Maintenant à vous de jouer. Testez vos connaissances sur les changements climatiques sur le site du gouvernement du Québec : www.faisonslepoureux.gouv.qc.ca