17 mars 2016 - 00:00
Préserver la planète, protéger les hommes!
Par: Le Courrier

Tel était le slogan de la conférence des ­Nations Unies sur les changements ­climatiques appelée, COP21. Les gens sont souvent confus par rapport aux changements climatiques, un redoux ou une ­température plus froide qu’à l’habitude est souvent attribué à ces derniers. Il faut ­pouvoir distinguer les phénomènes météorologiques, de l’évolution du climat global.

Dans notre région, Ouranos, un consortium de spécialistes, a constaté que ­l’augmentation des gaz à effet de serre a ­causé une hausse des températures ­annuelles moyennes de 1 à 3°C au cours de la période 1950-2011. Et cette tendance ­devrait se poursuivre pour atteindre 2 à 4°C vers 2070. Les conséquences sont énormes et, cet automne lors de la COP21, les ­dirigeants du monde entier ont adopté l’idée de limiter le réchauffement ­planétaire global, actuellement évalué à 0,85°C par rapport à l’an 1880, sous le seuil de 2°C, voir 1,5°C pour réduire les impacts. Les actions envisagées ­comportent donc deux volets : réduire notre production de gaz à effet de serre et s’adapter aux conséquences des changements ­climatiques.

Les statistiques récentes montrent que :

– les ménages québécois ont de plus en plus de voitures et de plus en plus grosses;

– le système de transport favorise la voiture qui nous incite à l’utiliser davantage;

– la demande pour les maisons surdimensionnées est élevée;

– de plus en plus de gens vivent seuls, ce qui porte la demande pour les résidences à la hausse; et

– la génération des baby-boomers a souvent une résidence principale et une résidence secondaire, ce qui contribue à la pression de développement.

En quelques gestes simples, il est ­possible de réduire notre consommation d’énergie en rapprochant la maison du travail afin ­d’utiliser moins la voiture, en privilégiant une maison juste assez grande pour nos ­besoins, en rénovant selon des standards ­élevés d’efficacité énergétique, en électrifiant les transports et en misant sur des ­déplacements à pied ou à vélo, le plus ­souvent possible.

Les changements climatiques pour nous, à Saint-Hyacinthe, représentent, entre autres, davantage d’épisodes de pluies ­intenses et des périodes plus longues de ­canicules et de sécheresses, une plus longue saison d’allergies au pollen et une augmentation des problèmes respiratoires ou ­cardiovasculaires, l’apparition d’espèces exotiques ou nuisibles et moins de périodes de glaces sur les cours d’eau, ce qui cause plus d’érosion.

En conséquence, il faut adapter les ­infrastructures urbaines pour résister aux inondations. Les activités économiques doivent aussi se préparer. Par exemple, les agriculteurs doivent ­adapter le choix des cultures et des ­cultivars, le verdissement ­nécessite des stratégies pour réduire les îlots de ­chaleur et l’érosion, puis il faut que les ­bâtiments soient mieux construits et isolés pour réduire les frais de climatisation en période de canicules.

Maintenant à vous de jouer. Testez vos connaissances sur les changements ­climatiques sur le site du gouvernement du Québec : www.faisonslepoureux.gouv.qc.ca

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