Ainsi, une équipe évoluera dans la Ligue provinciale du Québec, suite à la qualification du FM-Milano en 1989. Une équipe de division d’honneur régionale sera aussi en action. Finalement pour compléter le tableau de l’élite, une équipe féminine senior s’aligna dans la Ligue Métropolitaine.
L’équipe de la Ligue provinciale sera en quelque sorte la suite logique des champions inter-régionaux de 1989, le Milano-FM. Pour 1990, l’équipe porta le nom des Automobiles FM. Milano se contenta de commanditer une équipe de troisième division dite Pétro-T. Bernard Lachance en était l’entraîneur.
Les débuts en Ligue provinciale furent très difficiles. Le calibre étant plus relevé et l’exécution plus rapide. Avec ses quatre premiers matchs à l’étranger, les équipiers du Automobiles FM encaissèrent quatre défaites. La quatrième à Saint-Léonard fut cependant très encourageante avec une défaite honorable de 1 à 0. Puis, c’est finalement sur le terrain du Centre culturel, seul terrain éclairé, à cette époque, que s’ouvrit la saison locale. Une défaite de 2 à 0 contre N.D.G. amena la fiche à 0-5. Malgré le changement de calibre, les dirigeants commençaient à trouver le temps long et le statut de l’entraîneur était mis en doute.
Incidemment, cet entraîneur qui venait de Saint-Césaire était Jocelyn Joseph. Puis, ce n’est que lors du sixième match, lors d’une visite à Québec, que la première victoire est venue. À la fin de cette première saison, la fiche de 7 victoires, 9 défaites et 2 nulles permit d’assurer, à l’équipe, un retour en Ligue provinciale. Le principal problème vint de la Fédération qui refusait d’homologuer à nouveau, le stade du Centre culturel. Après d’immenses pressions politiques et d’un accord ente la ville et la commission scolaire, le terrain PHD 1 fut finalement doté d’éclairage en 1991.
Au niveau mineur local, on assista en 1990 à la IVe édition de la Classique Sports Experts. Léo-Patrick Morey assuma la présidence. Ce tournoi était sous l’égide des Loisirs Sacré-Coeur. Dans le quartier voisin, Saint-Sacrement, on présenta la 3e édition du Tournoi Mini-Milano.
À Sainte-Rosalie, on organisa une 2eédition du tournoi atome, moustique et pee-wee. La poursuite de l’évènement devint incertaine, car les équipes de Sainte-Rosalie n’étaient pas encore affiliées à la Fédération, l’Association régionale allait dorénavant exiger de ses équipes affiliées de s’abstenir de participer à cet évènement. Puis, les Jeux d’été maskoutains revenaient dans une multitude de sports estivaux. Le soccer se déroula du 7 au 12 août et regroupa les équipes inter-quartiers, dans les catégories, atome, moustique, pee-wee et bantam tant féminines que masculines.
En 1991, on assiste à la renaissance du soccer élite maskoutain. Du côté mineur élite, c’est grâce au leadership de Gabriel Michaud, qu’après cinq années de relâche, le mineur élite revivra sous le vocable « Au vieux Duluth ». Deux équipes seront mises sur pied, soit une midget et une junior. Cette initiative s’avèrera la bonne. Ainsi, plus de 25 ans plus tard, les équipes élites mineures sont toujours actives.
Les deux équipes connurent des saisons respectables pour une première saison. Les entraîneurs furent Marc Julien et Michel Barnabé, en junior. Le joueur le plus dominant en junior, fut sans aucun doute Jimmy Tardif qui connut un match de quatre buts contre Saint-Hubert. Du côté sénior, l’équipe redevint le Milano et à sa deuxième année en Ligue provinciale, l’équipe s’écroula et termina en avant-dernière position. Cette position ne lui permit pas de poursuivre une autre saison dans le plus haut circuit québécois.
Du côté féminin, l’équipe devint aussi le Milano et dut se contenter du dernier rang dans la puissante Ligue métropolitaine du Lac Saint-Louis. La seule consolation fut l’arrivée de l’éclairage sur le PHD 1. Le Milano n’y joua cependant que ses derniers matchs, les travaux ne se terminèrent qu’au début d’août 1991.
En 1991, le circuit inter-quartiers commença à devenir passablement compétitif. De plus en plus d’entraîneurs étaient d’anciens joueurs, ce qui n’était pas le cas dans les débuts. On retrouvait de puissantes équipes dans la majorité des quartiers, alors qu’auparavant, seuls quelques quartiers étaient compétitifs. Les équipes qui dominèrent furent Saint-Sacrement, en atome, Saint-Joseph, en moustique rouge, Saint-Thomas-d’Aquin, en moustique bleu, La Providence, en pee-wee masculin, Douville, en pee-wee féminin et en bantam masculin et Saint-Joseph, en bantam-midget féminin. Avec un tel équilibre en inter-quartiers, les nouvelles équipes du « Vieux-Duluth » auront assurément une relève de qualité.