Gabby (Teresa Palmer) est la nouvelle voisine de Travis (Benjamin Walker). Leur première rencontre, et les autres qui suivront, ne seront pas de tout repos, la jeune étudiante en médecine croyant que le chien du beau vétérinaire a engrossé sa chienne.
À coup de rencontres impromptues, Gabby, fiancée à son collègue Ryan (Tom Welling), ne parviendra pas à résister aux charmes de Travis. Le couple finira par se marier et avoir des enfants. Quelques années plus tard, un terrible drame surviendra et Travis sera confronté à une décision qui pourrait changer le cours de sa vie.
Une dizaine de romans de Nicholas Sparks ont été adaptés dans la dernière décennie au grand écran. Mis à part peut-être le film quasi culte The Notebook, la majorité de ces longs-métrages, plutôt passables, n’ont pas passé à l’histoire. Un choix n’échappera certainement pas à cette logique.
Pour cause, 112 minutes de minauderies, de flirt faussement subtil, pour arriver en deuxième partie à rater un virement dramatique, qui fait écho à un véritable enjeu de société, qui aurait mérité un traitement plus délicat et plus en profondeur.
La réalisation simpliste, voire grossière, de Ross Katz (qui a produit entre autres Lost in Translation et Marie-Antoinette) n’aide d’ailleurs en rien. Le film, tourné de façon élémentaire presque à la manière d’un téléroman, ne réussit même pas à capter la beauté idyllique de la Caroline du Nord, où l’action se déroule. La région est réduite ici à une simple carte postale composée de plages, de couchers de soleil et d’oiseaux en vol.
Mince consolation, le jeu sensible de Benjamin Walker, qui s’investit complètement dans son rôle de mari aimant. À côté de lui, Teresa Palmer fait piètre figure dans un rôle agaçant d’effarouchée, sans offrir de réelles nuances dans son interprétation.
Un choix est une histoire d’amour somme toute assez conventionnelle, qui ne réussit malheureusement pas à dépasser le premier degré.