« C’est un pas de plus pour démocratiser la pratique de l’activité physique », a souligné le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, au moment du dévoilement.
Le parcours urbain extérieur, qui demeure pour l’instant un projet-pilote, s’inscrit dans le cadre de la Politique citoyenne de la Ville, adoptée en 2013, qui vise à « rendre disponible des infrastructures et des installations sportives et de plein air appropriées ». Son installation a nécessité un investissement de 30 000 $.
Le module métallique vert, qui s’adresse aux 13 ans et plus, permet à neuf personnes de l’utiliser librement en même temps, avec un changement de station aux 10 minutes. Un panneau explicatif posé à côté du parcours suggère plus d’une vingtaine d’exercices, et leurs variantes, de niveaux débutant, intermédiaire et avancé visant à améliorer la flexibilité et la force musculaire. Les sportifs pourront par exemple travailler les muscles de leur dos et de leurs bras grâce à une barre de « chin-up », faire des pompes, des redressements assis ou encore grimper à la corde.
« On vient de mettre un instrument dans le parc qui n’a pas besoin de réservation, et les gens y ont accès en tout temps, printemps, été, automne, hier », a précisé Michel Richard, agent de développement aux sports du Service des loisirs de Saint-Hyacinthe.
Un site idéal
Le choix d’aménager ce premier parcours d’entraînement extérieur au parc du Bois des Pins n’est pas anodin. Cette décision a pour but de regrouper dans un même lieu plusieurs installations sportives, puisque le Centre aquatique Desjardins et le Stade L.-P. Gaucher sont situés à proximité.
Des séances d’information gratuites avec un kinésiologue, pour se familiariser avec l’équipement, sont d’ailleurs prévues à l’automne. « Puisque les activités intérieures débutent au mois de septembre, comme les cours de natation et le hockey, on va partir de là et on va aller chercher des gens, des parents, qui sont dans les arénas et à la piscine et on va les inviter à venir y assister », ajoute Michel Richard. Les écoles secondaires sont aussi invitées à faire usage des diverses stations.
Le module est le premier projet de la jeune entreprise AtlasBarz. « Nous avons approché la Ville et cela s’est adonné que c’était le bon « timing », eux aussi voulaient concevoir un équipement d’entraînement. On est arrivés au bon moment », a expliqué Thierry Darrigrand.
Si le parcours d’entraînement urbain est un succès, d’autres installations du même genre pourraient voir le jour d’ici les prochaines années dans d’autres parcs de Saint-Hyacinthe.