Admettant que l’accès demeure « difficile » en période de pointe, le directeur général du cégep, Roger Sylvestre, ne cache pas son souhait de longue date de voir l’aménagement d’une deuxième entrée pour pouvoir accéder à l’établissement.
Cette fois, il a cependant obtenu de la Ville de Saint-Hyacinthe un échéancier clair. Le chemin qui rejoindra l’arrière du cégep en longeant la voie ferrée sera inclus dans le projet de prolongement du boulevard Casavant, qui devrait voir le jour en 2018, a-t-il été informé. La circulation en provenance de l’autoroute 20 et de la route 116 serait alors repartie en deux parcours distincts.
Pas la panacée
Le stationnement, une fois de plus agrandi vers l’arrière cet été, créant 250 places supplémentaires, arrive cependant à sa superficie maximale. Le transport en commun restera donc toujours une solution nécessaire pour rendre l’accès au cégep viable pour ses 5 000 étudiants et 1 000 employés.
La passe écolo, distribuée à tous les étudiants à temps plein, est d’ailleurs en vigueur jusqu’en 2020. En contrepartie, la somme de 60 $ est facturée à chacun d’eux à chaque session. Avec 2 000 utilisateurs, a précisé le DG, cette mesure permet à tout le moins d’apaiser la circulation automobile et les problèmes de stationnement de l’établissement.
À court terme, une autre solution a été élaborée avec la Ville. Elle aménagera l’avenue Boullé de manière à ce que la voie du milieu soit à direction variable. La configuration actuelle offre deux voies de circulation vers le cégep et une pour en sortir. La voie du centre pourra donc être inversée en fin de journée pour permettre une sortie plus fluide à la fin des cours.
Le directeur général se dit très conscient que l’accessibilité de son établissement, qui passe entre autres par l’accessibilité physique, est intimement liée à son attractivité auprès des futurs étudiants.
Les améliorations envisagées devraient permettre d’atténuer quelque peu les problèmes de circulation à court terme. Reste à voir si ces aménagements routiers, en rendant l’accès en voiture plus facile, ne vont pas pousser plus d’étudiants à emprunter ce mode de transport, et récréer paradoxalement les mêmes problèmes de circulation.