8 septembre 2016 - 00:00
Retour sur les planches
Par: Amilie Chalifoux
Antoine Laprise, Mario Borges, Marilyn Perreault et Isabelle Leblanc sont les metteurs en scène qui dirigeront les finissants de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe tout au long de l’année 2016-2017. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Antoine Laprise, Mario Borges, Marilyn Perreault et Isabelle Leblanc sont les metteurs en scène qui dirigeront les finissants de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe tout au long de l’année 2016-2017. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Antoine Laprise, Mario Borges, Marilyn Perreault et Isabelle Leblanc sont les metteurs en scène qui dirigeront les finissants de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe tout au long de l’année 2016-2017. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Antoine Laprise, Mario Borges, Marilyn Perreault et Isabelle Leblanc sont les metteurs en scène qui dirigeront les finissants de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe tout au long de l’année 2016-2017. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les finissants de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe sont de retour sur les planches. Comme à l’habitude, quatre metteurs en scène accompagneront les étudiants en interprétation et production jusqu’au terme de leur troisième et ultime année.

Marilyn Perreault, Antoine Laprise, Isabelle Leblanc et l’habitué Mario Borges sont les metteurs en scène à qui la direction de l’École de théâtre a confié les mises en scène de pièces théâtrales qui figurent dans la nouvelle programmation.

C’est la pièce Agnita de l’acteur et dramaturge québécois François Godin qui ouvrira la saison 2016-2017. Il s’agit d’un projet qui a été proposé par la metteure en scène et ancienne étudiante de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, Marilyn Perreault, qui raconte être « tombée en amour » avec ce texte qui comporte dix-sept personnages.

« C’est le genre de spectacle qui est très difficile à monter sur la scène montréalaise », amène Marilyn Perreault pour expliquer la présentation de son projet à l’École de théâtre. « Le texte porte autant une détresse que de mots essentiels, poursuit-elle. François [Godin] a une langue intéressante à travailler. Une langue littéraire et pleine de mystère. Cette langue est comme du bonbon à se mettre dans la bouche pour les finissants. »

Suivra à temps pour les fêtes le conte noir pour adulte Le Dragon signé par le dramaturge russe Evguéni Schwartz. C’est le metteur en scène Antoine Laprise, qui pratique également le théâtre de marionnettes, qui sera le responsable de la mise en scène. « Il y a une connivence évidente entre le théâtre de marionnettes et ce texte-ci qui a la charpente d’un conte », avance Antoine Laprise.

Écrit dans les années 40, ce texte visait à dénoncer l’interdiction de contes de fées qui avait été instaurée par Joseph Staline et le gouvernement russe. « La pièce a toutes les conventions du conte, mais avec l’univers stalinien. On sent la démence sourde avec toutefois une menace qui n’est pas légère. Et donc sous ses apparences de petits contes colorés, une véritable violence s’ouvre », dit-il.

En ce qui a trait aux légendaires scènes d’audition que les finissants présenteront au Théâtre de Quat’sous ce printemps, Isabelle Leblanc reprend le flambeau de la mise en scène du spectacle qui sera présenté en première à l’École. Sous une influence de la pièce l’Opéra de quat’sous, cette production s’intitulera Quat’sous pour une place.

« C’est un mandat que je prends très au sérieux. Je ne sais pas à quoi cela va ressembler parce que les pièces n’ont pas encore été choisies, mais il s’agit d’un rendez-vous important pour ces jeunes et mon rôle est de faire briller les étudiants », commente Isabelle Leblanc.

Finalement, le metteur en scène Mario Borges est de retour auprès des finissants pour la production de la pièce Ivresse de Falk Richter à laquelle seront greffés des extraits d’autres pièces du dramaturge allemand. Une invitation « enivrante » pour le metteur en scène.

« Les pièces de Richter donnent habituellement la parole à une génération prise avec les échecs des générations précédentes. Richter essaie de décortiquer le monde actuel et s’intéresse à la rencontre de l’intime et la politique. Il scrute le comportement des sociétés occidentales où le vrai est de plus en plus difficile à distinguer du faux », relate Mario Borges.

Dialogues, partitions, chorale, danse, projection vidéo, suspension, poésie, rythme et silence, le tout accompagné de chansons de Radiohead, voilà ce que promet le metteur en scène pour la dernière pièce théâtrale de la saison.

Pour plus d’information, on peut consulter le site Internet de l’École de théâtre à l’adresse ecoletheatre.cegepsth.qc.ca.

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