Pour la Ville, il s’agit d’une augmentation de 15 000 tonnes en intrants organiques en provenance de Sanimax, car l’entreprise lui avait déjà promis un apport de 6 000 tonnes par année en vertu d’une première entente conclue avec l’entreprise en 2014.
D’une durée de cinq ans, le nouvel accord remplace le précédent. Sanimax compte 16 installations au Canada et aux États-Unis, dont une à Saint-Hyacinthe.
« Cette nouvelle entente avec Sanimax s’ajoute à celles conclues récemment avec Liberté et Agropur. Elle est encore plus importante en terme de volume de matière traitée et elle renforce le positionnement de notre projet qui allie des intérêts écologiques, économiques et sociaux », souligne le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, dans le communiqué annonçant la signature du nouvel accord.
La Ville prévoit réaliser en 2017 des recettes nettes de 1 420 208 $ avec son système de biométhanisation, grâce aux tarifs sur le traitement des intrants et à ses ventes de gaz naturel – le biogaz transformé – à Gaz Métro.
Pour atteindre ce but, il lui faudra encore trouver quelque 124 000 tonnes de matières organiques à traiter, soit la quantité nécessaire pour alimenter adéquatement les nouveaux équipements en biométhanisation qui ont été installés cette année à l’usine d’épuration de la rue Girouard Est.
« Il y a un certain nombre d’ententes qui sont prêtes à être signées », a annoncé le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, lors de la conférence de presse sur le budget municipal 2017.
Le directeur du Service des finances, Michel Tardif, a indiqué pour sa part que toute l’opération en cours visant les gros clients potentiels en vue de la signature d’autres ententes sur les intrants organiques serait bouclée en janvier ou février. Il a ajouté que même si le volume recherché n’était pas atteint, la remontée du prix du gaz naturel, telle qu’observée depuis quelques mois, allait permettre à la Ville d’atteindre ses objectifs financiers.