« Nous nous sommes donné une couleur, et nous rendons un peu hommage aux chansons de notre enfance », explique Bïa, précisant que la plupart des chansons en duo sont de langue espagnole. « Certaines chansons sont très émotives, d’autres dansantes. Ce sont presque toutes des chansons qui font frissonner! Nous sommes cinq sur scène, et les arrangements peuvent facilement passer de denses et touffus à très minimalistes. »
Retour aux sources
Les deux auteures-compositrices-interprètes québécoises adorent la vie de tournée, mais tiennent à retourner souvent dans leur pays d’origine pour se ressourcer. Au moment de l’entrevue, Mamselle Ruiz était au Mexique, donnant un coup de main aux personnes affectées par les récents tremblements de terre là-bas. « Même si ses proches n’étaient pas directement touchés, elle se sentait concernée et devait faire quelque chose », précise Bïa. Toujours ensemble Aux débuts du duo, différentes formules ont été essayées. Celle qui a le mieux fonctionné auprès du public mettait en valeur leurs voix simultanées. « On s’échange le lead selon les chansons, mais on est tout le temps ensemble sur la scène. » Satisfaites de l’énergie dégagée sur scène, les artistes ont enregistré un premier album ensemble, justement intitulé Bandidas , qui reflète à travers 10 chansons la réalité de leur spectacle. À cela s’ajoutent leurs propres compositions et des chansons tirées de leur répertoire respectif. « En spectacle, une des chansons les plus réussies est « Ne me quitte pas » de Jacques Brel », remarque la Brésilienne. Par contre, nul ne sait encore ce qui attend les Bandidas, qui n’ont fait aucun autre plan que de « faire un hold-up de vos cœurs » en spectacle très prochainement. Le samedi 4 novembre, c’est le public de l’Espace Rona du Centre des arts Juliette-Lassonde qui en sera la victime. « Le public quittera la salle avec une grande énergie et des étoiles dans les yeux, c’est promis! », soutient Bïa. Le spectacle maskoutain est prévu à 20 h 30.