2 novembre 2017 - 00:00
Philippe B : à la rencontre du folk cinématographique
Par: Olivier Dénommée
« Je me souviens d'avoir joué une fois au Zaricot où aucune lumière ne fonctionnait, sauf un seul spot pour toute la scène », relate Philippe B, qui ne se plaint pas trop du caractère encore plus intime de l'événement. Photo Raphaël Ouellet

« Je me souviens d'avoir joué une fois au Zaricot où aucune lumière ne fonctionnait, sauf un seul spot pour toute la scène », relate Philippe B, qui ne se plaint pas trop du caractère encore plus intime de l'événement. Photo Raphaël Ouellet

« Je me souviens d'avoir joué une fois au Zaricot où aucune lumière ne fonctionnait, sauf un seul spot pour toute la scène », relate Philippe B, qui ne se plaint pas trop du caractère encore plus intime de l'événement. Photo Raphaël Ouellet

« Je me souviens d'avoir joué une fois au Zaricot où aucune lumière ne fonctionnait, sauf un seul spot pour toute la scène », relate Philippe B, qui ne se plaint pas trop du caractère encore plus intime de l'événement. Photo Raphaël Ouellet

L'auteur-compositeur-interprète abitibien Philippe B est actuellement en tournée à travers la province pour présenter le matériel tiré de son nouvel album La grande nuit vidéo qui mêle habilement son folk à des influences plus cinématographiques. Il défendra ses nouvelles chansons à Saint-Hyacinthe ce vendredi 3 novembre. 


Bien accueilli autant par la critique que par la « niche » fidèle qui s’intéresse à sa poésie, ce nouvel album a même eu droit à deux nominations à l’ADISQ cette année. « Je suis content d’être reconnu au point de faire partie des nommés même si je n’ai pas gagné. On parle quand même de catégories prestigieuses (Album de l’année – Folk et Album de l’année – Choix de la critique)! » Avec La grande nuit vidéo, l’auteur-compositeur-interprète voulait parler « du relationnel » et « du quotidien », le tout sur une musique où les cordes occupent une certaine place. « Le concept est venu après avoir travaillé sur une chanson avec ma blonde, qui est dans le milieu de la danse. Ses références s’approchaient du cinéma de Hitchcock. Ça m’a inspiré des compositions un peu plus sombres comme « Rouge-gorge » et « Les enchaînés » », explique-t-il.

Folk et synthés

L’album est aussi exceptionnel dans la mesure où il partage le « lead » vocal avec Laurence Lafond-Beaulne. Cela se transpose bien en spectacle dans la mesure où la chanteuse est actuellement disponible avant une tournée imminente avec son groupe Milk & Bone. « Les gens sont chanceux dans cette portion de la tournée parce qu’ils entendront la vraie chanteuse de l’album. Ça ne sera pas toujours le cas », prévient Philippe B. Par contre, l’album intégral ne pourra pas être interprété sur scène pour des raisons techniques. « Nous jouons en trio, avec Laurence et le violoniste Guido Del Fabbro. Mais comme il ne peut pas recréer toutes les cordes, on les remplace par un autre élément qu’on entend en fin d’album : les synthétiseurs. » Philippe B est parfaitement conscient que l’on n’associe pas naturellement le folk aux synthés, mais y voit une dynamique intéressante en spectacle. Quant aux « vieilles » chansons de son répertoire – qui occuperont la moitié de sa performance –, elles seront réarrangées pour se fondre au milieu des arrangements de La grande nuit vidéo. Philippe B apprécie l’ambiance des bars intimes comme Le Zaricot et croit que sa musique s’y prête très bien. Il invite la population à découvrir ses arrangements ce vendredi 3 novembre, dès 20 h.

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