Jusqu’ici, les élus de la Paroisse tenaient leurs séances publiques à la caserne des pompiers, au village de Sainte-Madeleine, mais l’endroit ne convient pas à ces rassemblements citoyens, a tranché la Régie du Bâtiment. Il faut dire qu’à Sainte-Marie-Madeleine, il n’est pas rare que le conseil siège devant une salle comble.
« J’image que quelqu’un a porté plainte. On avait des modifications à faire, comme poser une deuxième porte, et c’était plus simple de changer d’endroit. C’est le Village qui a reçu la lettre, et ils n’avaient pas l’air très intéressés à faire faire les travaux », a expliqué le maire de Sainte-Marie-Madeleine, Simon Lacombe.
Lundi soir, selon son évaluation, 60 personnes avaient pris place dans la salle, à l’étage. « Cette fois-ci, ma « gang » est venue au conseil, ça fait plus de monde. Les gens ont bien aimé ça, ils ont trouvé ça spacieux. »
À l’ordre du jour, il y avait la présentation de l’avis de motion d’un règlement sur le déroulement des séances du conseil, règlement par lequel la majorité des élus veulent interdire aux journalistes de filmer les débats. « On a vérifié, tout est légal », affirme le maire Lacombe. La question sera toutefois examinée par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), qui avait d’ailleurs dépêché une représentante à Sainte-Marie-Madeleine lundi soir. Le projet de règlement vise aussi à limiter à 15 minutes la durée de la première période des questions, lesquelles ne devront porter, en début de séance, que sur les points à l’ordre du jour.
Le maire Lacombe a précisé que la location du grand local de l’église allait coûter une centaine de dollars par réunion à la municipalité. En vertu de la loi, le drapeau du Québec doit être déployé sur ou devant l’édifice où siège le conseil, ce qui n’était pas le cas à Sainte-Marie-Madeleine lundi. « Je croyais que c’était seulement à l’intérieur. On va vérifier ça », a promis le maire Lacombe.