4 mai 2017 - 00:00
Usine Olymel de Saint-Simon
Une entente de principe après 10 ans de conflit 
Par: Jean-Luc Lorry
Les astres semblent bien alignés pour que l’ancienne usine de découpe de porc de Saint-Simon, propriété du géant de l’agroalimentaire Olymel, soit transformée en centre d’entreposage.   Photothèque | Le Courrier ©

Les astres semblent bien alignés pour que l’ancienne usine de découpe de porc de Saint-Simon, propriété du géant de l’agroalimentaire Olymel, soit transformée en centre d’entreposage. Photothèque | Le Courrier ©

Les astres semblent bien alignés pour que l’ancienne usine de découpe de porc de Saint-Simon, propriété du géant de l’agroalimentaire Olymel, soit transformée en centre d’entreposage.   Photothèque | Le Courrier ©

Les astres semblent bien alignés pour que l’ancienne usine de découpe de porc de Saint-Simon, propriété du géant de l’agroalimentaire Olymel, soit transformée en centre d’entreposage. Photothèque | Le Courrier ©

La saga judiciaire qui oppose depuis 10 ans la direction d’Olymel et les ex-employés syndiqués de l’usine de découpe de porc de Saint-Simon pourrait trouver son dénouement ce dimanche 7 mai.


Durant cette journée à l’issue cruciale, les anciens salariés seront appelés à se prononcer sur une entente de principe conclut à la mi-avril entre la direction d’Olymel et le Syndicat des travailleurs d’Olympia (CSN) à la suite d’un blitz de négociations de près de 24 heures.

Invoquant une baisse du carnet de commandes, la direction d’Olymel avait décidé de fermer les portes de son usine de Saint-Simon le 20 avril 2007 alors que la convention collective venait à échéance le 16 octobre de la même année.

En août 2014, un tribunal d’arbitrage avait jugé « illégale » la fermeture de cette usine et avait condamné Olymel à indemniser ses ex-travailleurs. 

Un an plus tard, le géant de l’agroalimentaire québécois faisait savoir qu’il ne contesterait pas la décision de la Cour supérieure qui venait de valider le jugement du tribunal d’arbitrage.

En août 2016, LE COURRIER révélait qu’Olymel offrait 8,2 M$ d’indemnités aux ex-travailleurs et souhaitait parallèlement la signature d’un nouveau contrat de travail pour permettre des activités d’entreposage dans l’usine.

Fin de négos difficile

Du côté syndical, on avait fixé au 31 décembre 2016, la date butoir pour trouver un terrain d’entente. Finalement, au début du printemps rien n’était encore réglé. 

« En décembre, nous avions relancé la partie patronale pour trouver une entente finale. L’entreprise devait nous revenir en février, mais nous n’avons pas eu de nouvelles. Il reste des points majeurs à discuter avec Olymel », avait considéré en mars dernier, Michel Daigle, président du Syndicat des travailleurs d’Olympia.

Un arbitre du travail avait été nommé dans le dossier et deux rencontres se sont tenues en avril.

Cette entente dont les détails demeurent pour le moment confidentiels devrait mettre fin au litige. En plus de régler la question de l’indemnité de 8,2 M$, l’entente devrait statuer sur le versement d’une seconde indemnité relative à du temps supplémentaire effectué lors d’un quart de travail de soir en 2003 et 2004.

Les parties patronale et syndicale se sont entendues pour ne pas commenter le dossier avant le vote des ex-salariés qui seront réunis en assemblée générale à Drummondville. 

Ce printemps, le président-directeur général d’Olymel, Réjean Nadeau signifiait en entrevue au COURRIER, sa détermination de trouver une issue au bras de fer syndical et de transformer l’ancienne usine de découpe de porc en centre d’entreposage.

« Nous souhaitons rouvrir l’usine de Saint-Simon et régler l’ensemble du dossier. Cette installation nous permettra d’entreposer du frais (viande de porc) dans une large proportion », nous avait précisé sur le sujet, le grand patron d’Olymel.

Ce centre donnerait du travail à une vingtaine de travailleurs.

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