5 octobre 2017 - 00:00
Un show avec pas d’prétention
Par: Olivier Dénommée
Si Avec pas d’casque (Joël Vaudreuil, Stéphane Lafleur, Nicolas Moussette et Mathieu Charbonneau) gagne lentement mais sûrement en popularité, c’est grâce au bouche-à-oreille efficace des fans. Photo Jérôme Guibord

Si Avec pas d’casque (Joël Vaudreuil, Stéphane Lafleur, Nicolas Moussette et Mathieu Charbonneau) gagne lentement mais sûrement en popularité, c’est grâce au bouche-à-oreille efficace des fans. Photo Jérôme Guibord

Si Avec pas d’casque (Joël Vaudreuil, Stéphane Lafleur, Nicolas Moussette et Mathieu Charbonneau) gagne lentement mais sûrement en popularité, c’est grâce au bouche-à-oreille efficace des fans. Photo Jérôme Guibord

Si Avec pas d’casque (Joël Vaudreuil, Stéphane Lafleur, Nicolas Moussette et Mathieu Charbonneau) gagne lentement mais sûrement en popularité, c’est grâce au bouche-à-oreille efficace des fans. Photo Jérôme Guibord

Deux choses sont particulièrement frappantes avec le groupe folk québécois Avec pas d’casque : sa poésie unique qui donne des titres de chansons assez mémorables, et la modestie des membres du groupe, qui continuent de créer de la musique par plaisir avant tout, malgré un succès grandissant qui l’amène le 12 octobre au Centre des arts Juliette-Lassonde de Saint-Hyacinthe.


Dix années se sont écoulées entre Trois chaudières de sang, premier long jeu, et Effets spéciaux, dernière offrande du groupe dirigé à la voix par Stéphane Lafleur, et pourtant, rien ne semble avoir changé pour Avec pas d’casque. « Le groupe est un hobby qui a pris de l’ampleur grâce au bouche-à-oreille. Nous, on est confortables dans ce qu’on fait et après 14 ans, le plaisir est encore là », commente Stéphane Lafleur.
Les récentes nominations du groupe au prochain Gala de l’ADISQ dans les catégories Auteur ou compositeur de l’année, Album de l’année – Choix de la critique, Album de l’année – Folk et Vidéo de l’année (pour la chanson « Derviche tourneur ») ne sont que du bonbon pour lui, car ce qui compte, c’est que le public réponde à l’appel. « L’industrie de la musique est en difficulté, mais le monde n’a jamais eu accès à autant de musique. On se considère chanceux comme groupe que les gens soient encore là pour nous écouter. »
La fin d’un cycle
Avec pas d’casque n’est pas réputé pour enchaîner les sorties – son dernier album complet remontait à 2012 -, mais la situation pourrait être différente après Effets spéciaux. « Le cycle (la tournée) va se poursuivre jusqu’au printemps, puis on va penser à la suite », admet Stéphane Lafleur, même s’il n’a pas encore écrit de nouveau matériel pour le moment.
Une différente salle
Avec pas d’casque est un groupe qui apprécie jouer à Saint-Hyacinthe, autant pour l’écoute exemplaire de son public que pour sa proximité de Montréal. Longtemps habitué à jouer au Zaricot, le groupe s’apprête à découvrir pour la première fois l’Espace Rona du Centre des arts. « Une salle différente permet de varier le public, de rejoindre des gens qui n’apprécient pas les spectacles dans les bars. Mais par expérience, peu importe l’endroit où on joue, on a droit à un public à l’écoute! », soutient le chanteur, ajoutant que dans un spectacle, tout le monde dans la pièce est important pour créer l’ambiance de la soirée. « On a toujours eu droit à des shows magiques à Saint-Hyacinthe », conclut celui qui a hâte de revoir le public maskoutain le jeudi 12 octobre, dès 20 h 30.

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