Les procureurs de Mme Tanguay associaient sa démission, en mars 2011, à un« congédiement déguisé », qui selon eux, donnait droit à des compensations financières.
L’ancienne patronne de Cintech réclamait alors une somme totalisant 358 000 $. Ce montant incluait une prime de séparation fixée à 138 000 $, des dommages-intérêts et dommages moraux de 70 000 $ ainsi qu’une perte de revenu évaluée à 150 000 $.
« Nous avons réglé ce dossier lors d’une conférence de règlement à l’amiable à l’été 2015. Nous sommes satisfaits que cette affaire soit maintenant derrière nous », indique en entrevue au COURRIER, Gilles Cardinal, vice-président du conseil d’administration de Cintech. Le montant du règlement demeure confidentiel.
En 2009, les demandes salariales de Johanne Tanguay ne faisaient pas l’unanimité au sein du conseil d’administration. En l’espace de quelques années, la rémunération de Mme Tanguay avait plus que doublé passant de 70 000 $ à son embauche en 1998 à 149 161 $ en 2009.
Le versement de primes aux rendements sous l’administration de Mme Tanguay avait également créé une controverse. Ces bonis qui étaient accordés à l’ensemble du personnel totalisaient 255 000 $ en 2006.
Cintech est un centre collégial de transfert de technologie (CCTT) affilié au Cégep de Saint-Hyacinthe. Composé aujourd’hui d’une équipe de 27 personnes, Cintech offre des services de R & D et de recherche consommateurs pour les entreprises agroalimentaires.
Depuis plus de six ans, Mme Tanguay est directrice de TransformAction, un organisme qui se présente sur son site web comme une « courroie de transmission dans le but d’aider les entreprises de transformation alimentaire à se regrouper pour la création de projets communs ».
7 septembre 2017 - 00:00
Johanne Tanguay et Cintech règlent hors cour
Johanne Tanguay, ex-pdg de Cintech agroalimentaire. Photothèque | Le Courrier ©
Johanne Tanguay, ex-pdg de Cintech agroalimentaire. Photothèque | Le Courrier ©
L’ex-présidente-directrice générale de Cintech agroalimentaire Johanne Tanguay, qui contestait son départ devant les tribunaux, s’est entendue hors cour avec son ancien employeur.