Après un an de travail préparatoire, la vente de chocolat, de fruits séchés et de baume à lèvres, tous avec la certification équitable, a débuté en décembre auprès des jeunes de l’école. La moitié des profits va à un projet de développement d’Oxfam-Québec dans un pays du Sud et l’autre est remise chez nous à une cause au choix des élèves.
Une dizaine de jeunes de la PHD s’impliquent activement au sein du comité responsable du magasin, qui s’est chargé de la conception et du démarrage du projet, entre autres en faisant une étude de marché pour identifier les produits qui seraient les plus populaires.
La présidente du comité, Camille Hétu, a dit s’être impliquée dans un souci « d’aider les autres, d’avoir un impact » sur le monde. Actuellement en 5e secondaire, elle devra cependant laisser sa place aux plus jeunes à la fin de l’année scolaire. La relève est là, a-t-elle assuré. En plus du comité, une autre douzaine de jeunes gravitent autour du projet, ainsi que quatre enseignants et l’animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire Alain Forand. Ce dernier a témoigné du véritable « esprit de groupe » qui s’est formé grâce à ce projet éducatif d’entrepreneuriat social.
Après l’implantation en 2016, le Magasin du monde de la PHD cherchera l’an prochain une façon de s’installer dans un lieu fixe et d’offrir une plus grande variété de produits équitables, comme du café, du thé, des tuques ou des foulards.
Une vingtaine de magasins du monde sont présents au Québec, dont trois seulement à Saint-Hyacinthe. En plus de la PHD, l’École secondaire Saint-Joseph et le Cégep de Saint-Hyacinthe ont déjà le leur.