C’est Benoît Gouin qui personnifie le mémorable Phileas Fogg dans cette nouvelle mouture, qui promet de rester d’actualité malgré l’âge du récit. « Le thème reste la course contre le temps, indique l’acteur. Mon personnage pense contrôler le temps, or c’est le contraire qui se produit. » La version signée Hugo Bélanger se démarque aussi par son utilisation des conventions du théâtre étranger. « On fait un tour du monde géographique, oui, mais dans l’écriture, on rend aussi hommage à toutes ces influences », indique Benoît Gouin qui a salué le travail du « maître horloger » qu’est Hugo Bélanger.
De la magie
Selon Benoît Gouin, l’efficacité de cette pièce a été éprouvée et s’apparente à de la magie théâtrale. « L’éclairage et les costumes, c’est vraiment fascinant à voir. Ça s’adresse à des gens de tous les âges, et même les plus vieux repartent avec des yeux d’enfants. » Pas convaincu? Sachez que la représentation maskoutaine sera la toute dernière de la tournée, et donc la dernière chance de voir cette version qui ne laisse personne indifférent depuis 2015. La représentation du vendredi 12 mai débute à 20 h dans la Salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde.
Amateurs de Benoît Gouin, vous aurez encore l’occasion de le revoir à la télé dans L’Heure bleue et dans Marche à l’ombre. Au théâtre, il reviendra à Saint-Hyacinthe en 2018 pour la pièce Race, et il apparaîtra au grand écran dans le film Origami, dont la date de sortie n’est pas encore annoncée.