Les propriétaires d’agences interrogés par LE COURRIER ont rapidement pris la situation en main avec leurs équipes dès que l’ampleur et la possible trajectoire de ce cyclone tropical de catégorie 5 – la classification la plus élevée pour un ouragan – ont été connues.
« Nous avons pris en charge tous nos clients. Un couple de Sorel et un second de Saint-Hyacinthe qui séjournaient à Cayo Coco à Cuba ont atterri sain et sauf samedi à Montréal », se réjouit Mélanie Girard, propriétaire de Voyages Vasco aux Galeries St-Hyacinthe.
L’aéroport de Cayo Coco et plusieurs hôtels du secteur ont été sévèrement endommagés après le passage de cet ouragan surnommé « le monstre ».
À l’agence de voyages Martine St-Laurent, on a également veillé à rapatrier l’ensemble de la clientèle.
« Nous suivions la progression d’Irma, matin, midi et soir. On ne pensait jamais que Cuba allait être frappé à ce point », indique Martine St-Laurent, propriétaire de Voyages Martine St-Laurent.
« Nous sommes dans la saison des ouragans. Mais cela fait des années que l’on n’en avait pas vu un de cette ampleur », poursuit-elle. Chez Club Voyages Boislard Poirier, tous les voyages qui étaient prévus la semaine passée à destination de Cuba, de la Floride, de Saint-Martin et des îles Turquoises ont été annulés.
« Nous avons réussi à rapatrier toutes les personnes qui séjournaient dans les régions touchées par l’ouragan. Maintenant, nous nous occupons des clients dont le voyage est planifié dans les prochains jours », mentionne Geneviève Poirier, propriétaire de Club Voyages Boislard Poirier.
Réduction des destinations
Pour le moment, les deux seules destinations accessibles à Cuba sont Holguin à partir de demain vendredi et Cayo Largo.
« Je pense que le tourisme cubain va souffrir pour les 12 prochains mois. On risque également de voir une inflation des prix en raison de la rareté des destinations », considère Mélanie Girard.
À partir du vendredi 22 septembre, il sera de nouveau possible de profiter du soleil à Varadero. Quant aux voyages aux îles paradisiaques de Cayo Coco et de Cayo Santa Maria, ils demeurent suspendus jusqu’au 31 octobre.