On devine déjà que l’histoire implique une méchante momie qui renaîtra de ses cendres. C’est le pauvre sergent Nick (Tom Cruise) qui la ressuscite, alors qu’il se trouve en Irak à la recherche d’un trésor indiqué sur une carte qu’il a volée à l’archéologue Jenny Halsey (Annabelle Wallis). Une fois réanimée, la momie (qui est la princesse égyptienne Ahmanet, enterrée vivante pour avoir tué son père et l’enfant de ce dernier) détruit tout sur son passage et commence à contrôler l’esprit de Nick pour arriver à ses fins. Parce que celui-ci a été choisi pour être l’hôte du dieu égyptien du désordre Seth.
La Momie est un drame fantastique, d’aventures et d’horreur. Avec ce mélange de genres cinématographiques, on comprendra que le but premier n’est pas d’être réaliste, mais de surtout nous en mettre plein la vue. Des fois ça marche, notamment lors de la scène dans l’avion en première partie du film, d’autres fois un peu moins.
Nick et Jenny se font littéralement poursuivre tout au long du film par la momie, sans aucun temps mort. Cela en devient presque vaudevillesque.
À la réalisation, Alex Kurtzman (plus connu pour son travail de producteur et de scénariste entre autres pour la série Star Trek) a décidé visiblement de s’éclater avec son excès de scènes d’action, sans réel souci esthétique ou narratif.
Au moins, Sofia Boutella incarne la momie avec un réel entrain, alors que son collègue Tom Cruise est souvent dans les vapes. Les visions que la momie impose à son personnage semblent avoir déteint sur son jeu d’acteur.
Pour notre malheur (ou bonheur pour certains), La Momie est le premier film d’un nouveau reboot, qui inclut aussi la franchise Universal Monsters, une série de films de la première moitié du 20e siècle mettant en scène une panoplie de monstres. On a déjà pu avoir un aperçu avec Russell Crowe, qui incarne dans le présent long métrage un tiraillé docteur Jekyll et Mr Hyde.