« C’est une histoire d’amour avec beaucoup de références à la bouffe. C’est poétique, mais pas lourd », assure l’auteure, qui a essuyé plusieurs refus de la part de différentes maisons d’édition pour son livre qui ne semble entrer dans aucune case prédéfinie. Son livre, décrit comme « poétique-trash-sexu-cute » par l’auteure, avait attiré l’attention d’Hurtubise, mais le projet a été abandonné alors qu’elle ne souhaitait pas trop édulcorer le propos plus « explicite » de son œuvre. « Je pense qu’en 2017, on peut écrire ce genre de choses », commente Sara Pruneau Bélanger, qui a alors choisi de s’autoéditer.
5 à 9
J’te prendrais take-out s’adresse à un public âgé de 15 à 24 ans et sera lancé au Zaricot le jeudi 19 octobre, en formule 5 à 9. « On se donne le temps de bien lancer ça! Il y aura des performances musicales de Saratoga et de Virginie Bédard, et je lirai quelques extraits du livre », précise la jeune auteure, qui a rencontré Michel-Olivier Gasse (de Saratoga) lors d’une soirée Littérature et autres niaiseries. Celui-ci a assez apprécié la plume de la Maskoutaine pour lui proposer de jouer gratuitement pour elle à son lancement! « Ça va être une très belle soirée », prédit Sara Pruneau Bélanger, soulignant que cette soirée cette gratuite.
« Achetez mon livre, je n’ai plus une cenne! », demande en riant Sara Pruneau Bélanger. Photo François Larivière | Le Courrier ©
« Achetez mon livre, je n’ai plus une cenne! », demande en riant Sara Pruneau Bélanger. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Maskoutaine d’adoption, Sara Pruneau Bélanger aime se laisser inspirer par l’automne, et entretient une relation malsaine avec la nourriture, tout particulièrement avec la cannelle. Cette jeune femme publie sa toute première œuvre comme auteure, la « nouvelle de 160 pages » J’te prendrais take-out, qui sera prochainement lancée au Zaricot.